Test Sannin : Shiraga VS ...

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J'entrais dans la salle d'examen sans aucun effet de style. Je pensais qu'essayer d'en mettre plein la vue à l'examinateur en apparaissant au milieu d’un nuage de brume n’était pas spécialement nécessaire. Le plus important, c’était de faire forte impression lors du combat, un point c’est tout.

Je m’assis en tailleur au milieu de la salle, en attendant que l’examinateur veuille bien se montrer. Je repensais à Shavaana, cette mission qui n’avait pas été des plus... normale. Puis à Sui Ssi, et en repensant au flash que j’avais eu, je savais que le seul moyen de découvrir la vérité était de voyager avec cette dernière, et pour cela il me fallait à tout prix passer Sannin. Après ça, plus aucun problème ne pourrait se poser (tout du moins pas tant qu’un groupe de Anbu de Konoha nous tombent sur le dos, mais là, j’avais déjà une garantie made in Akatsuki dont même Sui Ssi n’avait pas connaissance).

Mais qu’importe, j’allais passer Sannin. Il le fallait.

*Me demande bien qui sera l'examinateur...*

J'apparus à mon tour, comme à mon habitude, dans un tourbillon de feuilles. Je vis que Shiraga m'attendais, ce qui me surpris quelque peu. Je comprenais pourquoi pour ses examens on n'avait pas le droit de refuser, c'était probablement pour que si personne n'était libre, on ne fuit pas en voyant que celui qui va passer l'examen n'est pas en bon terme avec nous. Et moi, j'étais tombé sur un déserteur.

"Tiens donc... Shiraga Hitori hein ?? Bien que ta réputation ne soit pas tant répandue, j'ai beaucoup entendu parler de toi... c'est interessant."

Sans plus attendre, j'activais mon Sharingan. D'une, il ne fallait pas sous-estimer un déserteur, même si il n'était pas passé Sannin. Car si il voulait passer ce test, c'est qu'il devait en avoir le niveau. Et puis... je n'avais aucune confiance en lui, et ça y faisait aussi.

"Bon... c'est toi le candidat, je te laisse commencer."

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Un petit tourbillon de feuille se forma devant moi, puis un adolescent d’au moins 16 ou 17 ans apparût. Je levais un sourcil étonné, et je faillis poser une question stupide. Il était clair qu’il s’agissait de mon examinateur.

Uchiwa Sasuke, Kage de Oto no Sato ! Ses yeux impavides rivalisaient de loin avec mon regard, et l’aura de froide puissance qu’il dégageait était à deux doigts de me faire frissonner.

Je me levais tranquillement, sans le quitter des yeux, puis j’abaissais complètement mon capuchon, dévoilant mon visage en entier et mes longs cheveux de neige attachés en queue de cheval. Ainsi que mon bandeau. Sous mon manteau se trouvait tout mon attirail, et bientôt, le combat allait commencer.

Il me regardait, impassible, et je compris rapidement qu’il attendait que je fasse quelque chose.

"Bon... c'est toi le candidat, je te laisse commencer."

Galant, avec ça. Mais pas de précipitation, avant tout, jauger l’ennemi.

Je fis le signe du rat, et un Mizu Bunshin fit son apparition à mes côtés, surgissant de la terre où j’avais puisé l’eau.

Le clone dégaina son katana et toute en finesse (la finesse qui me caractérisait et faisait une sensible différence avec les gros bœufs qui attaquaient comme des malades leurs adversaires), il se jeta avec la vitesse et l’agilité d’un chat sur le Kage, prêt à frapper de haut en bas avec l’arme.

Le combat allait commencer d’ici peu.

A la différence de quasiment tout les adversaires que j'avais eu à affronter jusqué là, celui ci ne fonçait pas dans le tas directement, mais fit un clone, qui avait surement pour but d'évaluer mon niveau. Le clone sortit son katana de son fourreau, et se dirigea droit sur moi avant de me lancer une attaque au katana de haut en bas. Le combat venait de débuter.

Aussi rapidement que je pus, mais sans un bruit, je dégaina ma Kusanagi de la main droite que je levai horizontalement afin de parer le coup. Puis je reculai rapidement, rengainant ma Kusanagi, afin de lancer un Katon, Housenka no Jutsu, et dix boules de feu apparurent, dont une avait pour cible le clone, tandis que les autres foncaient sur Shiraga.

Puis je fis un Tajuu, Kage Bunshin no Jutsu, et cinq clones firent leur apparition à mes cotés. Tous sortirent leur Kusanagi, j'étais le seul qui la gardait dans son fourreau.

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Je vis passer une lueur d’étonnement dans les yeux de mon adversaire lorsqu’il me vit utiliser un clone pour le tester, mais cela ne dura même pas une seconde, avant que ses pupilles rouges bizarres n’attirent mon attention. Je ne les avais même pas remarquée au début, mais maintenant je les voyais...

Mais pas le temps de me poser des questions, mon clone avait été détruit par une technique d’affinité Katon, et 9 autres boules de feu qui se dirigeaient vers moi. Et jusqu’à preuve du contraire, les boules de feu avaient une direction rectiligne. Et je n’allais pas gâcher mon temps et mon énergie à stopper une attaque alors que je pouvais l’esquiver. Je fis un bon agile en l’air, et me déportant légèrement sur le côté je pus atterrir sans aucuns mal.

Et maintenant déjà cinq clones étaient apparus aux côtés de l’Otokage. La question à dix points était : étais-ce des clones consistants comme le miens ou bien au contraire, étaient-ils comme mes clones de brume. Il n’y avait qu’une façon de le savoir.

Je dégainais mon fidèle Katana, et le faisant tournoyer en l’air, je lançais Rairyû no Tatsumaki, qui s’abattit de toute sa hauteur et de toute sa puissance sur les clones et l’original par la même occasion, qui se trouvaient tous proches les uns des autres.

Je me campais ensuite bien comme il faut sur mes jambes, et rangeais mon katana, prêt à me protéger contre une contrattaque surgit du chaos provoqué par mon attaque...

Regardant Shiraga éviter les boules de feu du Housenka no Jutsu, je constatai qu'il veillais bien à ne pas gaspiller de chakra, et ne se lançais pas dans des pirouettes inutiles, ce qui était engourageant pour son passage en Sannin.

Voila qu'il sortait son Katana et qu'en le faisant tournoyer en l'air, il créait un dragon qui se rua sur moi et mes clones. Voyant l'immense dragon-tornade composé de foudre, je n'eus qu'à adresser un regard à mes clones pour que ceux ci comprennent. Nous lancions donc tous un Shishi Enjin, ainsi plusieurs barrières violettes d'affinité Katon aparurent pour nous protéger au maximum de l'attaque de Shiraga. L'impact du dragon sur les barrières de feu fit un bruit assourdissant dans toute l'arène, et moi et mes clones disparurent dans une énorme vague de poussière et de fumée.

Quatre de mes clones apparurent alors autour de Shiraga, et l'emprisonnèrent en lançant tous en même temps une Prison acqueuse. Durant une certaine limite temps, Shiraga serait enfermé dans ce globe composé d'eau, qui faisait ressortir ses cheveux couleur neige, ses yeux de glaces.

[Donc, comme un clone = 1/10 de ma puissance, tu es immobilisé pendant 3/10 x 4 = 1,2 tours ^^]

Je m'avançai en courant sur Shiraga, accèlérant de plus en plus, et arrivant à sa hauteur, je pris appui sur mes jambes et sautai au niveau de sa tête afin de lancer un Konoha Dai Sempuu. Me suivant de près, le dernier de mes clones encore les mains libres, qui venait de prendre en main la Kusanagi d'un autre, attaqua Shiraga de ses deux épées d'un coup diagonal de haut en bas, de droite à gauche.

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Tout se passa très vite, je vis quelques peu une barrière se dresser autour de mon adversaire, stoppant sans aucun problème le dragon de foudre, et avant que je n’ai le temps de prépaper, quatre clones apparurent à mes côtés, avant que je me retrouve à faire de l’apnée dans une boule d’eau, une technique que je ne connaissais que trop bien. Et j’allais certainement lui rendre la pareille à un moment ou un autre.

Tandis que les clones, bien moins puissant que l’Otokage en personne, me maintenaient dans la boule aqueuse, je le vis se diriger vers moi avec célérité, puis sautant en l’air, ses yeux de braises ne me quittant pas une seconde, il fit un tourbillon de son corps, pied tendus, et le coup me déchira le visage, avant que la bulle d’eau n’éclate, laissant le passage à un clone muni de deux épées.

Je n’avais qu’une seule chance d’éviter cette attaque tranchante...

« Hari Jizo ! »

Mes cheveux de neiges se gonflèrent d’un coup de toute part, et dardant tel des aiguilles, ils m’évitèrent de subir trop de dégâts, tandis que le clone attaquant s’empala sur ma protection et disparût dans un nuage de fumée.

Aussitôt après, bien loin de vouloir fuir, je laissais mes cheveux redevenir normaux, et tirant en arrière mes deux mains, je fis apparaître tout un secteur de fils quasi invisibles que j’avais eu le temps de dissimuler dans le sol pendant l’explosion du dragon de foudre, devinant que l’Otokage allait venir jusqu’à moi s’il réussissait à me paralyser. Et maintenant, il se trouvait sur un champ de mines faîtes maison, la toile de fil recouvert de 50 parchemins explosifs, tandis qu’au milieu j’avais laissé tomber une petite perle noire.

Lorsque tout explosa au nez de l’Otokage, je n’eus pas le temps de voir s’il avait été touché, mains néanmoins j’avais sauté lestement plusieurs dizaine de mètre en arrière en un seul bond de félin, l’extrémité du fil quasi invisible toujours entortillé autour de mes doigts. Quand à la bille noire, il s’agissait d’une bombe fumigène qui explosa en même temps que les parchemins, répandant un nuage de poussière noir violet impénétrable par la vue.

Et pour finir, histoire de compliquer la tâche de mon adversaire, je composais de rapides signes avant de lancer Suiryûdan no Jutsu. Le dragon d’eau suintant du sol d’où il était puisé, s’éleva dans les airs et son corps fin mais puissant s’élança au travers du brouillard...

[PS : Je ne savais pas si faire exploser des parchemins mis préalablement – on remarquera que durant mon tour précédent je n’ai lancé qu’une seule technique, donc une action – comptait comme une action, donc dans le doute j’ai lancé Suiryûdan no Jutsu. Si c’est pas bon, j’éditerais ^^]

[Même si tu peux pas, je t'y oblige, comme ça, plus de problême. J'abuse d'une autorité que je ne possède même pas, magique hein ? ^^]

Lorsque les parchemins éxplosèrent, je composai rapidement les signes afin de lancer un Doton, Kekkai Doro Doumu qui me protègea avant d'être trop blessé. Maintenant, je ne voyais plus rien, je pouvais juste sentir la présence de Shiraga qui s'éloignait, une émanation glaciale qui ferait frémir n'importe qui. Je fis un léger trou dans la paroi, et evidemment, il avait lancé un fumigène.

*Bon... très bonne utilisation du Hari Jizo, mise en place d'explosifs quasi imperceptible, il se sert de ses techniques et de son matériel efficacement, il n'a pas une seule fois fait de geste inutile. Mais maintenant, je dois m'attendre à ce qu'il m'attaque... tant pis.*

Je sortis volontairement du dôme de boue, et fut atteint de plein fouet par le dragon qui se jetait sur moi, me protégeant tout de même en mettant mes bras en croix devant moi. Toujours debout, les vêtemens maintenant trempés, je déviai d'un coup de main brusque une mêche qui me retombait devant les yeux.

Je lançai ensuite l'un de mes enchainements les plus connus. Usant de fil et de Kunaïs, contrôlés par le Sharingan avec la plus grande précision, j'envoyai Shiraga se faire ficeler d'une part, puis sortant un Shuriken, je l'attachai à un arbre.

"Sofushasan no Tachi !"

Shiraga maintenant immobilisé, je finis ce tour en lançant un Katon, Ryuuka no Jutsu. Un dragon composé de flammes sortit de ma bouche, et se rua droit sur Shiraga, toujours dans l'impossibilité de bouger...

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Je n’eus pas le temps d’éviter les fils ninja qui me ficelèrent comme un bout de viande. Et alors que je tentais de me sortir de ce piège en me tortillant comme une anguille, je vis le puissant jet de flamme se ruer sur moi. Je n’eus aucune chance de l’éviter et le pris en pleine face.

Le souffle de feu me brûla la peau, calcina une partie de mes vêtements et me projeta au loin, brûlant les fils qui me retenaient prisonnier. Ma chaire brûlée sentait le cochon grillé, et mon visage me faisait souffrir comme si on y enfonçait des centaines de petites aiguilles.

Et je ne voyais plus rien, ma rétine avait littéralement fondue. Mes pupilles, maintenant blanches, ne me permettait de voir qu’un lointain point lumineux.

J’étais devenu aveugle. Irrémédiablement.

Et je ne ressentais aucune haine envers l’Otokage, alors qu’il en était à l’origine. Cela ne me terrifia pas, et je ne sentis aucune panique tentant de faire surface pour prendre le contrôle de mes actes. Je me relevais simplement, le petit point de lumière dansant devant mes yeux, prêt à continuer le combat. Mais je ne ressentais aucune colère. Juste de la souffrance.

Maintenant je comprenais tout. Lors de mon flash – celui où j’avais tué inconsciemment Shavaana – j’avais cru que mon père – qui ne l’étais pas vraiment – était l’ange de la mort venue réclamer son due. Quelques minutes plus tard, j’avais ressenti un profond dégoût envers moi-même, et j’avais cru à tord qu’il s’agissait alors de ma dette à payer pour avoir fait tant de mal inutilement. Mais je n’avais jamais renié certains de mes meurtres. Maintenant, je comprenais qu’elle été la vraie sentence : ma cécité de la vue était la dette à payer.

« On est quitte, maintenant. » dis-je dans un souffle.

On dit qu’au bout d’un certain temps une personne aveugle développe ses autres sens. Pour moi, c’était différent, mes sens avaient étaient démultipliés immédiatement après cette attaque brutale. Je sentais une légère brise tourbillonnante dans l’arène glisser sur mon visage brûlé, sur mes mains abîmées, je devinais mon adversaire, je pouvais presque goûter son parfum par l’ouïe et l’odorat, je pense même pouvoir dire que je voyais ses vêtements, leur forme, leur couleur, et son visage, son expression figée et son regard à glacer le sang. J’appréciais le sol rien qu’en étant dessus, je pouvais savoir si tel ou tel centimètre carré était plus stable qu’un autre, et par-dessus tout, j’avais l’impression de m’être approprié un nouveau territoire : celui de la nuit.

« Et je vais t’emmener y faire un petit tour, Uchiwa Sasuke. Le monde des Ombres que tu viens de me faire découvrir réclame ta présence. »

J’esquissais immédiatement quelques signes, et peu m’importait les gestes de mon adversaire, j’allais l’emporter quelques instant avec moi, lui faire visiter mon nouveau monde.

« Genjutsu, Kokûangyô no Jutsu ! »

Les ténèbres s’épaissirent pour mon adversaire, mais pas pour moi. Au contraire, lorsque l’Otokage se retrouva piégé dans les ténèbres, une image claire et nette de lui m’apparût.

« Ainsi donc cela est vrai, je suis bien le nouveau maître de ces lieux... » soufflais-je plus pour moi-même que pour mon adversaire.

J’avançais vers mon adversaire, histoire de m’assurer que mon équilibre n’avait pas disparût. Il n’en était rien. Avant que les ténèbres ne se dissolvent et que la lumière ne rappel l’Otokage, je me dépêchais de lancer un Suiryûdan no Jutsu, puis immédiatement après, profitant de l'eau qui recouvrait le sol grâce à mon premier dragon, et qui venait de frapper de nouveau de plein fouet l'Otokage, dégainant mon katana, j’utilisais Raizô Ikazuchi no utte qui allait avoir une puissance démultipliée.

J'étais peut-être devenu aveugle, mais il n'allait pas falloir me sous estimer...

J'y avais apparemment été un peu trop fort : Shiraga semblait ne plus rien voir, et pendant un instant, il eu même ue absence. Il en sortit rapidement, et, tout en gardant les yeux fermés, s'adressait à moi, comme si il me fixai malgré sa perte de vue :

"Et je vais t’emmener y faire un petit tour, Uchiwa Sasuke. Le monde des Ombres que tu viens de me faire découvrir réclame ta présence." Me dit il sur un ton tant calme que menaçant.

Et autour de moi, les ténèbres grandirent, jusqu'à m'envelopper entièrement. Je me retrouvais comme dans le néant, à la différence que même si je ne le voyais pas, j'étais debout sur le sol.

« Genjutsu, Kokûangyô no Jutsu ! »

Les ténèbres se faisaient de plus en plus épaisses, c'était du bon Genjutsu. Mais bon, j'avais par deux fois été confronté au meilleur utilisateur de Genjutsu que j'ai pu connaitre dans toute ma vie, et à la pire des techniques qui soient...

"Ouais, rajoutes-y un quartier précis de Konoha et des cadavres partout, sûrement l'endroit deviendra-t-il plus impressionnant", dis-je dans un soupir, à peine assez fort pour que Shiraga l'entende.

Mais ça restait étrange. Décidemment, ce Shiraga n'était pas comme les autres. Comment pouvait-il utiliser une technique que seul le Mangekyô Sharingan permet d'apprendre ?? Sortant de mes songes, je tente d'esquiver le dragon d'eau qui me fonce dessus, mais il m'atteint dans toute la partie gauche de mon corps, et le choc me fait reculer de quelques mètres. Puis vint le Raizô Ikazuchi no utte, que je ne cherchai même pas à éviter.

Je fermais les yeux un instant, et les rouvris brusquement. Je fis un Sonja Sousai no Jutsu. Puis, dans ma lancée, je continuai avec un Genjutsu Shibari. Je m'avançai près de Shiraga, et posai ma main sur son épaule.

"Je ne sais pas qui tu es, mais ce que tu as fait à l'instant est vraiment inquiétant, pour moi comme pour n'importe quel ennemi des déserteurs. Si je le pouvais, je tenterais ici de te tuer, mais ça m'est impossible, d'autant plus que" notre guerre n'est pas officielle....", souflais-je en répétant ces paroles des seigneurs de chaque pays, qui se voulaient rassurant auprès de leurs habitants. Enfin voila, cette technique appartient à mon clan, et je ne vois pas comment tu as pu l'obtenir rien qu'en perdant la vue. Je ne dois donc pas te sous-estimer... Chidori Nagashi !!!"

Sous l'effet de l'eau des dragons de Shiraga, le choc se fit d'une violence rare, propulsant mon adversaire quelques mètres devant moi. Je n'éprouvais pas de rancoeur, mais le fait qu'il possedait une technique que j'avais tant convoitée juste en devenant aveugle me faisait ressentir un puissant sentiment d'injustice qui m'agaçait au plus haut point. Continuant de marcher calmement vers Shiraga, je fis un Chidori d'une main, un Rasengan de l'autre. Puis arrivé devant lui, je lançai le tout, avec une concentration que je n'avais encore jamais égalée.

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Alors même que je devinais les ténèbres s’affaiblir après que mon adversaire est reçut de plein fouet mon attaque de foudre, une impression étrange m’étreignit le cœur et l’âme. Je voulais essayer de bouger, mais je ne pouvais plus, comme si quelques peurs inconnues me paralysaient.

Je sentis la main de l’Otokage se poser sur mon épaule sans brusquerie, simplement comme on la pose sur l’épaule d’un homme à qui l’on va proférer une menace des plus mortelle. Je l’entendis clairement me dire qu’il me trouvait inquiétant, ce qui me fit sourire malgré moi. Pas un bête sourire de contentement comme lorsque l’on dit à un gosse « c’est bien, tu as réussis à écrire papa », mais un sourire qui disait clairement « c’est drôle, on jurerait entendre un paysan parlant avec une éloquence de Seigneur. » Car ces mots dans la bouche d’un Kage, vis-à-vis d’un (peut-être) futur Sannin, étaient des plus inhabituelles.
Il proféra une menace claire et précise, me faisant comprendre que la prochaine fois que nos routes se croiseraient, seule la mort m’attendait si je n’avais pas atteint son niveau. Mais mon sourire resta figé sur mes lèvres, et à la vue de mon visage calciné digne d’un monstre, j’aurais pu faire fuir un jûnin sans même avoir à me battre.
Il me dit quelque chose ensuite sur une technique, son clan, mais je ne compris pas tout, quand il prononça « Chirodri Nagashi », je sentis un puissant courant électrique se propager à travers mon corps, et l’impression que des centaines d’aiguilles venaient se planter dans mon visage faillit m’arracher un cri. Je me retrouvais propulsé en arrière malgré moi, et avant que je n’aie pu me remettre de cette peur enfantine qui me paralysait, je sentis deux types d’énergie qui se livrais bataille près de moi.

Quand je compris – avec un calme frisant la plénitude du mort - qu’elles n’allaient pas se battre, mais s’assembler, additionner leur force. On aurait dit qu’un millier d’oiseaux venaient de se mettre à pépier juste devant moi, tandis qu’un tourbillon d’eau se formait. Je me doutais qu’il n’était pas question d’eau, mais je ne distinguais pas de qu’elle genre de technique il s’agissait, je retenais seulement les noms : Chidori, Rasengan. Et je supposais qu’il fallait attribuer le vacarme des cris d’oiseaux au Chidori, que je devinais être le petit frère du Chidori Nagashi.

Mais je n’eus pas réellement le temps d’aller plus loin dans mes pensées, que j’eus l’impression que mon corps se déchirait en deux, ou même en quatre, et je fus propulsé en arrière avec une force totalement dantesque, et jamais auparavant je n’avais été frappé avec autant de puissance, avec autant de rage dissimulée.

Je ne sentis même pas le sol me réceptionner, et bien que conscient, le petit point de lumière dansant disparût, me laissant seul dans l’obscurité...

[Oups, j't'ai mis à zéro !!! Je voulais juste t'en laisser assez... xD je suis timbré ^^]

Je fis un brusque demi tour, et repartis en direction de la sortie. Ses origines de Kiri lui avaient donné cette technique... Ca ne pouvait être que ça... je me souviens bien avoir vu des utilisateurs de Kiri s'en servir... c'était bien étrange, mais les effets étaient différents. Un dérivé peu être ? La tête au repos, je pouvais mieux y réfléchir... Continuant de marcher, je m'adressai à Shiraga alors au sol.

"Hitori... tu passes Sannin. Si je devais te donner un conseil, en tant qu'examinateur et que Kage, ce serait de garder cette mentalité, cette personnalité. Tu est vif et intelligent, et quand tu te bats, tu ne ménage pas ton adversaire. Néanmoins, quand tu dis à tes adversaires de ne pas te sous-estimer, ne les sous-estime pas toi même, et ne baisse pas ta garde. Tu passes le test haut la main, mais j'ai du abréger, j'ai des choses à faire..."

Je disparus alors dans un nouveau tourbillon de feuilles. Le potentiel du jeune homme était assez inquiétant, plus il continuerait à avancer, plus il serait dangereux. Et moi, j'avais du contribuer à son évolution... peut être en plus voudrait-il un jour un match retour... en plus de Sanazami qui veut me tuer sans qu'il m'en explique les raisons, je serais servi si cela se réalisait.

[Shiraga ~~ne passe pas~~ euh... passe Sannin, parce qu'il le vaut bien ;)]

[Sujet locké sauf si Shiraga veut encore poster ...

Shiraga passe Sannin

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