- Ce... Ce n'est pas possible!
- J'ai peur que si, hélas. Où puis-je trouver votre fils? J'ai peur de devoir l'arrêter et en informer votre mari. Je lui laisserai le soin de s'en occuper. Mais je prends le parchemin comme preuve. Alors, où est-il?
- Il... Il a parlé d'aller à la taverne avec ses amis.
- La taverne? Parfait, je vais chercher votre mari et je l'emmène.
Aussitôt dit, aussitôt fait. Je cours dans le bureau de Kamino et ouvre la porte à la volée. Assis à son bureau, ses petits yeux porcins me regardent avec étonnement.
- Mais que?
- Pas le temps de discuter. Je tiens votre voleur.
- Et les parchemins?
- Je les ai trouvés. Dans le placard de la chambre de votre fils.
- Mon fils? Impossible!
- Si, j'ai une preuve. On ne trompe l'odorat d'un chien, monsieur. Si vous voulez bien me suivre à la taverne où votre fils se trouve apparemment, vous verrez par vous-même....
Kamino ne semble pas en revenir. Néanmoins, il me suit jusqu'à la taverne en centre-ville. Juste avant d'entrer, je lance la technique d'invocation des chiens, mais juste de manière à invoquer Pakkun.
- Yo, Naijin!
- Salut! Est-ce que ça t'ennuirait de me dire si tu sens la même odeur dans cette taverne que celle qui se trouve sur le parchemin?
- Pas de soucis!
Pakkun renifla le parchemin. Puis j'ouvris la porte de la taverne, et Pakkun se glissa dans l'entrebaillement. Je le suivis, talonné par Kamino. Pakkun sauta sur une table et renifla un jeune homme d'une quarantaine d'années, accompagné de tout un groupe.
- Hééé! Qu'est-ce qu'il me veut, ce chien? grogna t-il.
- L'odeur est la même sur ce gars!
- Le... Le chien vient de parler!!!
- Mon Dieu! Marek!
- Papa? Qu'est-ce que tu fais ici?
- J'ai engagé un ninja de Suna afin de retrouver le parchemin qui a été volé. Et il a apparemment atteint son but: il a retrouvé le parchemin dans ta chambre!!! ET ce chien vient de me donner la preuve de ce qu'il avançait: vas-tu m'expliquer ça?
- Mais... Je...
- Je vais me charger du reste! Merci de m'avoir aidé, Naijin!
- Très bien. Je n'ai plus qu'à rentrer chez moi, en somme.