missions de Ryookie

Le lendemain, Anowen revient s'entrainer et Vala l'aborde à nouveau. Anowen prend la parole.

"J'ai cru comprendre que Gorion était un véritable père pour vous. Quelles étaient vos relations ?"

1. C'était un homme bon et patient, et un grand mentor.
2. Gorion était un homme bon qui n'aspirait qu'au bien. Il va me manquer.
3. Nos rapports n'avaient rien d'extraordinaire, Anowen, et je suis ravi d'avoir évolué.
4. Je ne veux pas parler de Gorion avec vous, Anowen.

Gorion était un homme bon qui n'aspirait qu'au bien. Il va me manquer.

Anowen reste pensif puis sourit.

"Ah, je vois. Je dois admettre, gente dame, que je suis assez jaloux de vous. Mon propre père, Lord Cor, ne ressemblait en rien à Gorion et nos rapports étaient orageux. Lorsque Lord Cor n'était pas imbibé d'alcool, il me demandait de relever l'honneur de la famille... ou me disait quel fils insignifiant j'étais devenu. Il a contribué à mon choix de rejoindre l'Ordre. Il voulait que je me lance dans le commerce... chose dont je n'avais aucune envie. J'aurais tout donné pour que mon père soit mon mentor... mais à la place, j'ai dû affronter ses abus jusqu'à ce que je devienne écuyer pour l'Ordre. Je suis parti le plus rapidement possible."

1. Pourquoi me racontez-vous tout cela ?
2. C'est affreux, Anowen. Vous devez être ravi de ne plus être auprès de lui.
3. Vous auriez dû l'affronter. Je l'aurais fait.
4. Je ne vois pas pourquoi je devrais supporter ces jérémiades à propos de votre père. Ressaisissez-vous, Anowen.

C'est affreux, Anowen. Vous devez être ravi de ne plus être auprès de lui.

"Je pense que vous dites vrai. Je ne pouvais pas... je n'ai simplement jamais pu l'affronter. Il hausse la voix et soudainement je redeviens un petit garçon se cachant dans les placards."

Anowen prend un autre air. Il est un peu triste.

"Je... je suppose que je vous dis cela parce que vous me rappelez ma soeur, Moira. Elle est jeune et déterminée... elle me manque... c'est sans doute l'unique membre de ma famille qui me manque d'ailleurs. Je regrette de l'avoir abandonnée à son sort, seule avec Lord Cor... mais il y avait... si peu à faire. Elle... je suis sûr qu'elle... Non, rien... Je ne veux plus parler de tout cela, Vala... pardonnez-moi."

Anowen s'éloigne.

"Pensez-vous que j'ai dit quelque chose de mal ?"

me demande mais cherchons un moyen de lui rendre son sourire trouvons le palais de son pere

"Non, je ne préfère pas m'en occuper. Après tout, je ne connais pas son père et aller le voir à cet instant précis ne ferait que précipiter ma chute ... Et je perdrais tout chance."

tu as raison trouvons autre chose a faire pour que tu gagne son coeur

Un peu plus tard dans la journée. Anowen revient près de Vala.

"Je... je souhaite m'excuser pour avoir mis fin à notre conversation de façon si abrupte hier. Je ne voulais pas vous offenser."

1. Il n'y avait aucune offense, Anowen.
2. Prenez garde à vous, Anowen..
3. Ce n'est pas le moment de parler de ces choses là... continuons notre chemin.

Il n'y avait aucune offense, Anowen.

"Je suis ravi d'en entendre parler. Je... je pense à ma soeur parfois, seule dans le manoir avec mon père. Dans sa dernière lettre, elle avait l'air de bien se porter. Toutefois, je pense qu'elle essaie d'apaiser mon sentiment de culpabilité Cela ne peut être facile pour elle, et j'aimerais l'emmener et l'envoyer quelque part où elle serait heureuse."

1. Pourquoi ne pas le faire alors ?
2. En quoi je vous rappelle votre soeur ?
3. Je suis las de vos jérémiades... poursuivons notre chemin.

Pourquoi ne pas le faire alors ?

"L'Ordre ne paie pas très bien, douce dame. Et même si j'étais riche, Moira refuserait de partir. Elle reste pour s'occuper de lui, même dans ses moments d'ivresse. Depuis la mort de notre mère, je crois qu'elle n'a jamais songé à faire autre chose. J'espère que ce vieux maraud ne la traite pas trop durement. J'ai ouï dire que vous aviez également une soeur, gente dame. Imoen, je pense. Etes-vous proche d'elle ?"

[hs : là, tu réponds ce que tu veux]

oui mais pour le moment c'est avec vous que je parle

Vala répond à Anowen.

"Oui, Imoen et moi étions très proche mais en ce moment, c'est avec vous que je parle et je voudrais que cela continuer."
"Très bien gente Dame."

Un peu après, il pousse un soupir.

"Parler de mon père m'a fait réfléchir. Peut-être plus que de raison. C'est comme si un vent de mauvaise augure soufflait sur mon âme."

1. Pourquoi ? A quoi pensez-vous ?
2. Je n'ai guère de temps pour toute cette mélancolie, Anowen.
3. Ce n'est guère le moment pour des réminiscences, Anowen. Continuons.

Pourquoi ? A quoi pensez-vous ?

Anowen s'assoit et Vala l'imite.

"Je parle des souvenirs qu'il vaudrait mieux oublier, <CHARNAME>, de crainte qu'elle ne blesse mon coeur. J'ai pourtant parfois l'impression de ne pas y parvenir. Je me souviens de la première fois que j'ai atteint le rang d'écuyer. Cela avait été difficile... mon père avait refusé d'être mon patron alors je n'étais pas mieux loti que le commun des mortels. La plupart des chevaliers ne voulaient pas de moi car je n'avais pas un sou pour payer l'équipement. J'ai dû faire mes preuves. Un chevalier prénommé Sir Blethyn m'a pris en pitié et m'a nommé écuyer. J'étais fier pendant la cérémonie, et heureux... mais cela n'a pas duré. Mon père, Lord Cor, a surgi dans les quartiers de l'Ordre... il était complètement ivre et fou de rage. Il s'est mis à crier sur les chevaliers... sur Sir Ryan Trawl, tout du moins... il disait qu'il m'avait enlevé. Que j'étais un fils insignifiant et faible qui n'avait pas sa place dans l'Ordre. Sir Ryan Trawl lui a dit que j'avais fait mes preuves... mais ce vieux manant n'a rien voulu entendre. Ils ont été obligés de le jeter dehors en hurlant. Lord Cor a réussi a gâcher le seul moment de plaisir pur que j'ai pu volé pendant que j'appartenais à l'Ordre, la seule chose que j'avais accomplie malgré son opposition. Bah !"

1. Vous ne devriez pas laisser votre père abuser de vous de cette façon, Anowen.
2. C'est affreux ! Je suis désolée pour vous que cela se soit passé de cette façon.
3. Allez-vous cesser vos jérémiades ? Pouvons-nous continuer ?

Vous ne devriez pas laisser votre père abuser de vous de cette façon, Anowen

Il soupire.

"C'est difficile, gente dame. Depuis la mort de ma mère, mon père est une plaie pour mon âme... une force contre laquelle j'ai lutté pendant des années pour m'affirmer. J'ai certainement l'air d'un misérable chevalier, se plaignant pour des choses aussi puériles que la désapprobation d'un père. Vous devez me prendre pour un idiot, gente dame."

1. Non, je ne vous prends pas pour un idiot, Anowen.
2. Ne soyez pas ridicule, Anowen. Vous avez surmonté de nombreux obstacles. Vous devriez être fier de ce que vous avez accompli.
3. Je pense que vous devriez vous endurcir un peu, Anowen. Si vous ne pouvez passer outre des petites choses comme celles-ci, vous n'arriverez jamais à rien.
4. Un peu, oui..

Ne soyez pas ridicule, Anowen. Vous avez surmonté de nombreux obstacles. Vous devriez être fier de ce que vous avez accompli.

Anowen sourit.

"Vous êtes trop bonne, gente dame. Merci. Vous ai-je dit comment j'étais devenu prêtre ?"

1. Non, mais j'aimerais bien entendre votre récit.
2. Non, et cela ne m'intéresse pas.
3. Je croyais que vous aspiriez à devenir chevalier.

Non, mais j'aimerais bien entendre votre récit.

"Comme je vous l'ai déjà dit, je n'ai pas bénéficié du soutien de mon père quand je suis rentré dans l'Ordre. La plupart des jeunes lords qui rentrent dans l'Ordre ont des patrons qui paient pour leur armure et tout le reste. Je ne possédais même pas une épée, et les entraîneurs de chevaliers ne m'auraient pas accepté sans la permission de mon père. Cependant, ma mère était une adepte de Helm et Sir Ryan Trawl la connaissait. Elle... a adressé une requête au Chevalier-Commandant de ma part, en le suppliant de ne pas me rejeter. Sir Ryan Trawl m'a donc permis d'entrer en temps de noviciat de Helm. J'ai eu une formation de clerc et ai appris à manier l'épée avec les gardiens du temple... et suis finalement devenu écuyer. Cela a été une longue épreuve, Vala... mais je suis content de servir l'Ordre au nom de Helm. Et je pense que Helm est content de moi également."

Il se lève.

"Vous m'en voyez navré mais je ne dirais rien de plus aujourd'hui."

Et il s'en va.

bon bah attendons demain pour continuer on merite un peu de repos

La nuit passe. Le lendemain, Anowen revient.

"Gente dame... Je me sens fort contrit de mon emportement d'hier. Me... me laisseriez-vous m'excuser et vous donner une explication ?"

1. Très bien... j'écoute ce que vous avez à me dire.
2. Vous pouvez vous excuser, mais je ne veux aucune explication.
3. Laissez tomber, Anowen, je ne veux pas entendre vos excuses...

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