Les Aventures de la belle Makkura!

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Ici je mettrais le passé de Makkura et les résumé des entraînements et missions. Attention les yeux! ^^

Edit Jee : Attention certaines scènes peuvent choquer la sensibilité des plus jeunes.
Je préfère mettre cet avertissement pour les plus jeunes parmi nous qui côtoient ce Rp.

Naissance

AS (Ante Scriptum): Pour que l'histoire soit mieux compris je remonte légèrement sur l'histoire de la mère de Makkura.

Le monde ne laisse aucun répit à ceux qui ont fait défaut dans leur passé et leur futur en est souvent bouleversé. C'est par une fuite pluvieuse que commence l'histoire de Makkura Nara.
Fille de Sandra Nara, rebut du village ninja de Konoha no kuni, désertrice pour rejoindre le rang des irréductibles .Elle servit cette cause durant quinze ans. Tuant sur demande, brillante d'un génie souvent mal utilisé. Seulement cette vie était une suite innumérable d'erreurs sanguinolentes et de carnages gratuits .C'en était trop pour elle.
Comble de la vie, elle déserta le camp des déserteurs pour se rendre furtivement dans un village perdu dans les terres les plus à l'est de Kiri no kuni .C'est dans ce pays qu'elle avait commis le moins de forfait et c'est en ces terres qu'elle rencontra Erion.
C'était un jeune barman qui venait de reprendre l'établissement de son père .Il y avait directement placé un Onsen (établissement thermal réputé au Japon) et l'effet avait été immédiat .Les villageois venaient souvent s'y rafraîchir et passer un moment agréable après les durs labeurs de la journée.
Erion était un homme brave et un peu naïf car, bien sûr, il ne savait rien de cette femme qui après deux ans de relation l'avait épousée. Cinq ans passèrent et un jour naquît Makkura .Ce jour avait été très douloureux car Erion avait perdu son père alors que naissait sa fille. Ainsi ils avaient appelé le bébé du nom de sa grand-mère.

Pour respecter ce signe du destin les parents de la petite Makkura l'avait chérie du mieux qu'ils pouvaient .Certes cela pouvait paraître peu, étant donné que l'auberge était un reliquat transmis de génération en génération et donc que certains travaux engloutissaient souvent les revenus. Mais Sandra avait eue quelques idées lumineuses pour s'occuper de la gestion des comptes de l'établissement.
Ainsi des concours et des fêtes avaient été organisés pour amener le plus de monde possible. Bien sûr il risquait d'y avoir des ninjas dans le lot et c'est pour cela qu'elle décida volontairement de mettre le feu à ses cheveux. Elle l'avait habilement camouflé en accident alors qu'elle passait dans la cuisine annoncée une commande. Bref elle réussit à passer neuf ans auprès de l'homme qu'elle aimait et de sa fille adorée dont elle prenait soin.

Souffrances

Une nouvelle journée était passée à servir les clients dans l'auberge. Makkura se prêtait volontiers au jeu de la serveuse et aidé ses parents du mieux qu'elle pouvait. Le soleil s'était couché depuis prés de deux heures et la fermeture allait être effectué quand un groupe de personne entra .La jeune fille les accueillit d'un grand sourire candide:

"Bonjour messieurs que désirez-vous?"

On ne pouvait savoir alors pourquoi un froid avait été jeté dans l'établissement. Peut être était-ce le fait que les treize personnes portaient de sombres habits,le sourire du chef du groupe,un grand barraqué au yeux malsains qu'il portait sur Makkura et à la tenancière et au rictus malveillant.Ou tout simplement parce que le vent s'était levé à l'extérieur et annoncé une pluie imminente.
Un grondement sourd s'éleva dans leur dos puis un éclair frappa la scène de sa lumière éphémère et surpuissante .Les treize hommes portaient tous le bandeau frontal de Kiri no Kuni et un regard froid ou sombre. L'éclairage normal des ampoules rendit la scène plus obscure qu'avant comme si le premier avait multiplié les shinobis.
Ils entrèrent alors que Makkura arrangeait les tables et les chaises pour que le groupe puisse être convenablement installés. Sandra quand à elle surveillait les ninjas tout en vaquant à ses occupations. Elle se tourna vers la porte qui servait de relais entre la salle à manger et la cuisine:

"Chéri. Treize shinobi de Kiri viennent d'arriver, elle se tourna vers les ninjas et leur demanda, que voulez-vous boire messieurs?"

Le chef scruta un instant ses compagnons qui s'installaient du mieux qu'ils pouvaient, mettant leurs chausses sales sur les tables et prenant des positions grotesque révélant leur méchanceté.

"On prendra chacun 2 petite bouteille de vôtre meilleur saké!On a fait un long voyage et nous devons nous rendre au plus tôt au village caché pour faire notre rapport."

La mère de Makkura demanda à sa fille, d'un mouvement de tête, de la suivre. Elles entrèrent en cuisine et fermèrent la porte. Elle l'entraîna au bout de la cuisine, Erion avait sortit les bouteilles de saké sur un plateau et continuait de nettoyer le dernier service. Il portait son éternelle chemise à carreaux verte et rouge que son arrière arrière grand père avait ramené de son lointain pays à l'ouest. Sa barbe un peu roussit par les flammes et les yeux spéciaux de sa famille .Ils étaient d'un vert pétillant et dont la forme était moins fins que les visages de ce continent .Ses cheveux étaient d'un brun foncé parsemés d'éclairs de blanc.
Makkura regarda attentivement sa mère. Elle portait de longs cheveux noire couleur d'une nuit sans lune se mariant à la perfection avec ses yeux d'un bleu sombre abyssal. Son corps allié la grâce et la force. Elle était extrêmement souple et s'entraîner souvent avec sa fille. Sandra ne l'avait pas caché à son mari et prétextait qu'elle devait savoir se défendre contre les hommes qui lui voudraient du mal. Erion n'était pas contre cette idée mais avait prévenu Makkura qu'elle ne devait pas utiliser cette expérience pour tuer.

Sandra demanda à sa fille de se cacher si il arrivait quoi que ce soit. Et surtout elle ne devait essayer de s'approcher des treize personnes dans la salle à manger. Sous aucun prétexte. De plus lorsque qu'elle viendra la chercher ou alors qu'il n'y ai plus de bruit elle devra courir au poste de police pour avertir les gens de ce qui s'était passé dans l'auberge.

Après avoir donné ses informations elle s'approcha du plateau, tendit la main vers le visage d'Erion mais se désista et emporta les boissons. La jeune fille quand à elle aidé son père à terminer de nettoyer. Elle avait du prendre une chaise pour pouvoir se mettre à la hauteur de son père. Elle avait pris un torchon et essuyer les assiettes qu'Erion lavait .Sandra revint avec le plateau vide et le reremplit de boisson. Elle était pâle et pourtant ses yeux paraissaient s'être embrasés d'un éclat guerrier .Makkura tremblait légèrement .Une tension s'était formé dans la salle à manger et le silence pesait sur ces épaules comme si le temps voulait faire durer l'instant où le drame pouvait survenir. Ce fut d'abord des murmures puis des voix.

Le cri survint comme une flèche planté dans le coeur de Makkura .L'une des assiette lui échappa et c'est au ralentit et sans un bruit qu'elle vola en éclat. Le sang de la jeune fille s'était arrêté totalement et son corps semblait être celui d'une statue de pierre, incapable de bouger.
Erion lui avait réagit instantanément .Il avait déjà parcourut la moitié de la cuisine alors que l'assiette n'avait pas touché le sol. Tout se brisa à cet instant là. Le sang et la porcelaine s'était dispersé .Le corps démembré de son père vola un instant pour terminer parmi les casseroles et glissa sur le sol. Le bruit normalement mât n'arriva jamais aux oreilles de la petite fille. Tétanisée elle s'était bouchée les oreilles et allait descendre pour fuir comme sa mère lui avait demandé sauf que les débris de l'assiettes gisaient ça et là. Son pied atterrit sur elle ne put s'empêcher de pousser un cri. Makkura tomba et sa tête rebondit sur le sol carrelé. L'obscurité se fit rapidement et elle sombra dans l'inconscience.

Spoiler:

Le spectacle morbide continua pendant plus d'une heure. Temps où la jeune fille pleurait la mort de ses parents, de sa vie de jeune fille, celle de l'adolescence ainsi qu'à une grande partie de son âme brisée par la cruauté humaine. Cependant la toute petite partie qui lui restait s'accrochait à la vie. Makkura aurait put avaler sa langue comme sa mère lui avait appris si elle rencontrait une situation pareille.
Quand l'auberge fut murée de silence, les ninjas s'étant endormi par l'effort conjugué de l'alcool et du viol, la jeune fille passa à l'action. Elle se trouvait sur une table et dut donc rouler doucement pour parvenir au bord et se laisser tomber lourdement au sol dans un bruit mât, en veillant à ce qu'elle ne se cogne pas la tête.
Cependant elle retint le cri de douleur qui partait du plus profond d'elle. Un morceaux de verre,de l'une des bouteille de saké lui avait entaillé l'épaule. Du sang giclait par petite salve pour enfin se tarir légèrement ne laissant plus coulé qu'un mince filet couleur de feu lui parcourant une partie du bras avant de finir au sol. Respirant lentement, Makkura décida d'enlever le fragment. Des larmes coulèrent, silencieusement et pourtant chaque fois que l'une d'entre elle tombait sur la plancher de l'établissement, un cri retentissait dans les tréfonds de l'âme de la jeune fille.

Gardant le petit bout de verre dans la bouche elle entreprit de couper les liens qui unissait dans la douleur ses deux mains. Makkura pensa alors que le temps s'était rallongé alors qu'elle n'avait passé un peu plus de dix minutes à défaire l'entrave, comme si le temps s'amusait avec elle. Quand elle finit elle du réprimer le gémissement de douleur mélangeait à celui du bonheur de la liberté. La petite fille regarda alors les douze ninjas. Elle grava leurs visages et leurs expressions dans sa mémoire. La vengeance lui était aussi présente que la peur et la mort.
La violée défit la corde de chanvre qui entourait ses pieds et réprima le second frisson de la liberté. Elle voulut se relever mais ses membres fragilisés se dérobèrent sous elle. Rageant intérieurement elle se résigna alors à abandonner ce qui devait faire d'elle une enfant au yeux de la loi. Tendant la main elle se saisit de l'une des bouteilles de saké et la porta à la bouche. Elle le repoussa violemment comme frappé par un poing d'odeur forte et aigre. Puis résigné elle en bu une gorgée, retira sa bouche et faillit tousser. Son estomac était un enfer dont la bouche était l'entrée. Des larmes coulèrent sous l'effet des gorgées suivantes. Makkura était définitivement sortit d'une enfance dont elle venait à peine d'entrée.

Le saké ne lui fit rien au premier abord. Jusqu'à ce qu'elle se sente étonnamment légère. Makkura se releva et fit quelques pas avant se s'apercevoir que la douleur n'était plus. Une sorte de brume, comme il y avait souvent aprés la saison des pluies, se leva dans son esprit. Cependant une sorte de lumière interne guidait ses pas. Elle entra dans la cuisine pris dans une réserve des sandwichs et les emballa dans un chiffon. Elle emprunta les escaliers de derrière pour pénétrer dans sa chambre et se changea.

L'air paraissait impur mais elle ne sentait et ne ressentait rien. Elle noua ses cheveux en arrière et sortit aussi tranquillement qu'elle était entrée. Le brouillard de ses pensées se mêla à la brume de ses sens et à la bruine du paysage. Les maisons du village étaient enroulées dans des nappes grises qui perlaient les toits d'une humidité scintillante reflétant les milliers de points lumineux composant le ciel. Mais tout ceci ne firent aucun effet à Makkura. Seul comptait la distance qui la séparerait des ninjas. Il lui fallait trouver un endroit où elle serait en sécurité.

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Errance

Le brouillard s'épaissit de plus en plus jusqu'à ce que le petit corps ne soit plus qu'une vague ombre au milieu de carcasses de bâtiments. Makkura avait marché droit devant elle sans s'arrêter. Elle avait traversé la plaine avant d'atterrir dans une sorte de marécage sans pour autant qu'elle ne se salisse ses chaussures. Mais cela ne revêtait aucune importance. Son esprit était vide et son but présent la faisait aller droit devant elle.
La jeune fille aperçut les maisons dans la brume avant d'entendre derrière elle un bruit et eut une sensation bizarre. Son corps se dirigea vers la première bâtisse. Elle parcourut une certaine distance tout en marchant sur une sorte de tapis mité, s’arrêta soudain, souleva une partie du tapis pour laisser entrevoir une trappe cachée. Makkura se détourna et atteignit le fond de la maison. Une sorte de cordelette était incrusté dans le bois calciné. Elle tira dessus et monta facilement dans la charpente pour se diriger agilement sur une grosse poutre. Elle tira le petit levier, alors qu'on aurait dit une grosse écharde et s'installa dans la cavité faite dans cette poutre. Elle tira la porte et un déclic se fit entendre.

Plusieurs longues minutes passèrent. Des ombres fusaient dans la direction prise par la petite fille. La première maison fut atteinte au bout de deux minutes. Un homme entra sans bruit, suivit le tapis et repéra alors la trappe. Il le souleva légèrement, pris la petite poignée et tira de toutes ses forces .Il n'y avait rien dedans qui soit de l'ordre de l'être humain. Par contre le ninja sentit que ça grouillait drôlement dedans. Quoi de plus normal quand plus d'une centaine de scorpion noir vivaient entassé et réveillé par ce grand gaillard. Certains s'étaient accrochés à la porte de la cachette. Ils sautèrent sur le bras de l'homme qui sauta sur le côté, fit un roulé-boulé, se releva, tira un kunai et scinda les bestioles. Leurs petits corps tombèrent mollement sur le sol poussiéreux. Mais les autres n'en avaient pas finis. Ils sortirent comme une seule et même masse noirâtre, luisant d'une lueur malsaine, quoique naturelle.
Le ninja prit sa respiration et composa quelques mudra. Deux boules d'eau se formèrent autour de ses mains .Il les envoya sur les scorpions, qui une fois dedans ne pouvaient en sortir. Ils moururent noyés alors que leurs congénères subissaient le même sort.
Une dizaine de boules aqueuses gisaient çà et là avec une dizaine de petits êtres inertes à l'intérieur. Un frisson parcourut le ninja qui sortit de la maison sans faire attention à la petite cordelette couleur de nuit qui pendait à dix centimètres de sa personne.
Le reste du village fut fouillé de fond en comble. Les treize ninjas durent faire preuve de prudence car de nombreux pièges étaient installés dans celles-ci.

Ils repartirent en en flèche dans l'improbable direction que Makkura aurait put prendre, tout droit. Celle-ci était confortablement installée dans cette cachette molletonnée et insonorisée. En effet elle ronflait légèrement, fatiguée, brisée, exténuée et surtout saoûlée par cette horrible boisson piquante que les adultes buvaient comme de l'eau.

Le soleil se leva quelques heures plus tard sur le village brûlé. La poutre était déjà vide et des traces étaient ça et là sur le parquet poussiéreux. Une ombre se faufilait déjà parmi des places abandonnées et des bâtiments fantômes.
Makkura se savait en sécurité. Elle ne savait pas pourquoi mais elle le savait et c'est tout ce qui comptait pour elle. La brume dans son esprit avait disparue mais la lumière ténue qui la guidait toujours vers l'avant la mena jusqu'à la la plus grande place du village, près d'une fontaine dont seuls quelques lézards s'approchaient. Sa petite main chercha quelque chose sur la pierre. Un mécanisme s'actionna et une cavité apparue sur le côté. Quand cela avait-il été aménagé, Makkura n'en avait aucun idée. Mais ce dont elle était sûre c'était qu'il fallait qu'elle regarde à l'intérieur pour y découvrir un escalier qui la mènerait à son destin.

Ses pieds effleuraient les marches de pierres sans bruits. Seul lui parvenait le son de sa respiration. Les quelques secondes qui la séparaient de cette porte de bois mitée passèrent comme des heures aux yeux de la jeune fille. Lorsqu'elle poussa cette vieille porte, une bouffée d'air glacial sortit de la pièce qui se trouvait derrière. Un frisson la parcourut mais son corps continua à progresser.
La pièce était taillée dans la roche et était affreusement humide. Du lichen avait même poussé sur les murs, éclairant faiblement la cavité d'une lueur verdâtre qui se répercutait sur une sorte de pied d'estale où un objet noir.
Makkura, silencieuse comme une ombre, s'approcha de l'objet. Intriguée elle approcha son visage. C'était un simple disque noir d'où émanait des reflets iridescents bleus. Sa curiosité prit le dessus et elle posa sa main fragile sur l'objet.
C'est alors que tout ce déclencha. Des centaines d'images défilèrent devant ses yeux en une succession de flash. Puis tout se calma. Une sorte de voix off parlait doucement. Des larmes jaillirent tels les pluies violentes qui composaient souvent les saisons difficiles sur les plaines de Kiri. Le flot ne put se tarir alors que la douce voix parlait:

"Si tu entend ce message cela veux dire que plus jamais nos corps ne se rencontreront ma fille. Sache toute fois que mon esprit sera toujours avec toi. Te souviens-tu de ce que disais ton père? Eh bien c'est la seule dont il faudra que tu que renie pendant un certain temps. Je te demande de me venger. Sache qu'avant de connaître ton père j'étais une kunoichi rebelle. Et c'est certainement pour ça que je ne suis plus avec toi en ce moment. Par contre je t'en supplie, ne devient pas comme moi, en quête d'une puissance qui ne sera jamais tienne. Au revoir ma chérie. Ne perd pas le goût de vivre et tu seras heureuse."

La voix s'éteignit et Makkura se retrouva seule au monde une seconde fois. L'écoulement ne se tarit qu'une heure après. Les larmes s'étaient écrasées sur le disque noir ce qui eut pour effet de se désagréger petit à petit.
Lorsqu'il ne lui resta plus que des miettes noires et que ses joues furent séchées par le froid ambiant elle se leva et passa la porte, la referma et remonta lentement les escaliers qui la menèrent à l'air libre. Elle prit une grande bouffée d'air tiède et souffla longuement. Une perle de tristesse roula sur sa joue droite. Mais Makkura la stoppa d'un revers de manche. Elle se remémora alors les paroles de sa mère. Il lui fallait accomplir sa vengeance sans pour autant emprunter la même voie qu'elle.

Cependant la façon de penser d'une jeune fille violée, humiliée, apeurée, affamée, était différente de celui d'une mère qui voulait juste que sa fille la venge. Toute la douleur et la haine qui parcourait son corps endormi refirent surface en un cri qui ébranla les plaines et fit fuir des corbeaux au loin. Ses larmes n'avaient pas cessez mais s'étaient transformé en une cascade de folie lacérant les vallées de sa fureur. Sa détermination n'était plus qu'une lame sans faille qui irait droit devant elle sans jamais faillir.

» Makkura Nara