Le soleil brûlant des contrées de Suna s’était levé depuis plusieurs heures. Shimaru marchait péniblement sur les dunes infinies du pays sans eau. Il avait à peine prit l’ordre de mission qu’il s’était dirigé vers les portes du village du vent. Il était cependant retourné chez lui pour prendre quelques affaires, de l’eau et des provisions. Il allait passé du temps dans le désert et une excursion dans ce champ de dune doit toujours être préparée.
L’ex-hokage avait donc prit des affaires légères et résistantes. Il portait son éternel tricot fait de fils très espacés, d’un short lui arrivant jusqu’aux chevilles et d’une veste légère. Il portait un sac moyen avec ses provisions et son eau. Il gardait bien sûr sur lui ses armes ninjas et son intelligence.
En sortant du village il n’avait rien remarqué d’anormal. Il n’allait pas partir dans le désert sans un minimum d’informations sur les affaires internes. Il entreprit une petite enquête très fructueuse dans le premier bar qu’il visita. Deux hommes louches s’étaient assis à une table au fond, peu de temps après son arrivée. Il avait donc demandé au barman :
« Qui sont ces deux hommes dans le fond de votre établissement ? »
Le patron du bar n’avait pas bougé. Il fixait Shikamaru d’un air presque stupide mais avec une arrière pensée comme : Si tu te mêles de leurs affaires tu vas mourir !
Ce regard lui arracha un grand sourire. Il venait de dénicher sans le moindre souci un problème épineux et qui pourrait le mener sur la piste de son affaire. Bien entendu il pouvait s’agir de voleurs n’ayant aucun agissements avec sa mission. Mais Shika savait que le meilleur moyen de connaître les crimes et de demander aux criminels.
Il s’était donc dirigé vers la table du duo, prit une chaise et s’accommoda à leur table. Le plus grand des deux fixa l’ancien Hokage avec surprise. L’autre réagit plus vite :
« Dégage si tu veux pas qu’on te fasse la peau ! »
« Oh ! Je ne voudrais pas vous déranger je cherche juste à savoir ce qui se passe en dehors des murs du village de Suna. »
Sa phrase jeta un froid sur les deux types et l’un d’eux sortit lentement un couteau qui fusa vers le torse de Shikamaru. Il ne toucha que la chaise et se retrouva avec une main dans le dos et l’autre, qui tenait le couteau, sous la gorge. Le deuxième bandit se leva rapidement et courut vers la sortie quand il sentit son corps se figeait et se mettre dans la même posture que Shika.
Kage Shibari no Jutsu.
Après avoir ligoté les deux manants Shika les emmena dans une ruelle peu fréquentée et commença l’interrogatoire :
« Je voudrais seulement savoir ce qui se passe hors des murs de ce village. Rien de plus. Après je vous libérerais. »
L’un des hommes raconta ce qu’il savait :
« On sait seulement que des types costauds sont arrivés il y a moins d’un mois et ont crée un campement dans le désert près d’un oasis. De là ils pillent les marchands ambulants et les voyageurs. »
« Savez-vous exactement où se situe ce camps ? »
« Non. On sait juste qu’il était protégé par ces types mais maintenant qu’ils ont des sous ils ont engagé des mercenaires très puissants maniant des armes de jets et des armes lourdes. »
« Combien d’hommes ? »
« On ne sait pas précisément mais on a voulut les volés un jour, pour notre plus grand malheur, et l’un des nôtre s’est fait tuer. On a vu environ quinze mercenaires et sept bandits. Ils avaient des arcs, des lances et des cimeterres très grands. Les voleurs portent des vêtements de couleurs ambre et les mercenaires sont en orange couleur du sable. »
« Merci messieurs ! Au revoir ! »
Shika s’approcha de l’un d’eux et fouilla dans sa veste. Il en ressortit quelques bijoux, plein de billets et un parchemin d’écriture ancienne. L’ex-hokage rangea les objets dans un coin et envoya Kazeryu au poste de police.
Il commençait à partir quand l’un des voleurs cria :
« Vous aviez dit que vous nous libéreriez ! »
« J’ai jamais dit non plus que je ne vous arrêterais pas pour vol. »
Les deux voyous restèrent assis et attaché jusqu’à l’arrivée des forces de police et d’être emmené au commissariat. Mais Shika était loin de là déjà.
Il marchait donc sur les dunes de sables. Magnifique création du sable combiné au vent, ces monuments naturels s’étalaient à perte de vue autour de notre héro. Cela faisait une heure qu’il essayait de trouver un oasis accompagné d’un campement.
Cependant une rumeur attira son attention. Le vent apporté à ses oreilles un son faible et indistinct. Il pu reconnaître la fréquence d’une voix au lointain. Mais pour être sûr mieux valait s’approcher. Mais vers où ?
Il composa quelques mudras et se fit saigner pour invoquer un dragon. Il était fin et d’une couleur bleu pâle. Shika monta sur son dos et lui demanda de monter haut dans le ciel. De là il pu entendre les rumeurs grandissantes d’un combat. Il réussit à voir à quelques kilomètres une cinquantaine d’hommes se battant. Vingt pillaient des sortes de carrioles tandis que les trente autres s’amusaient avec les rescapés et les derniers gardes.
L’ex-Hokage du se retenir de plonger aider les survivants. Si il intervenait maintenant les richesses pillées seraient perdues ou volées par d’autres bandits. Il resta camouflé avec son dragon dans le ciel du pays de Suna et le groupe rentra à leur campement alors que le soleil allait décliné.
Shika s’était posé non loin du camp et marchait discrètement vers celui-ci. Il pu voir les flammes dansés devant les cinquante brigands. Il vit les grandes tentes montées derrières la masse vile.
Il se glissa derrière une petite dune et regarda défilé les mercenaires et les voleurs. Il se partageaient le butin et avaient posés leurs armes non loin. Il allait pouvoir attaquer. Il ferait beaucoup de dégâts avant que les hommes ne réagissent. Et puis après il improviserait.
Il se faufila dans l’ombre d’une écurie en plein air, profitant de l’ombre des chevaux pour se rapprocher toujours plus. Il n’était plus qu’à quelques mètres derrières le groupe des mercenaires. Ils étaient environ une dizaine et une autre dizaine se trouvait sur la droite ainsi qu’à gauche. Un homme bien habillé se tenait devant ce qui apparaissait comme chef des vingt voleurs. Il parlait des prochaines attaques et des méfais qu’ils pourraient causés dans la région.
Shika apparut dans la lumière mais personne ne bougea. Seul quarante hommes avaient la possibilité de le voir mais personne ne le vit. Il en fut presque rageur mais il n’allait pas laisser passer cette opportunité.
Kage Mane No Jutsu.
Les vingt premiers hommes furent immobilisés et en moins de temps qu’il ne leur fallut pour crier ils eurent une pointe ténébreuse enfoncée dans la gorge. Leurs corps tombèrent lourdement, ce qui donna le signal de l’alerte.
Les mercenaires furent les plus rapides à regagner leurs armes. Shika avaient cependant remarqué que ceux de gauche portaient tous un carquois. Il les craignaient le plus puisqu’il pouvaient être hors de portée de son ombre. Il fallait en plus qu’il ait plus d’allonge et qu’il use plus de chakra pour contourner la flamme au milieu du camp.
Les mercenaires allaient prendre leurs arcs quand la dune de sable explosa et Kazeryu se rua sur les premiers adversaires. Il griffa, mordit et fouetta l’air de ses griffes et de sa queue. Il tua cinq hommes sur le coup. Il continuait son carnage tandis que Shika composait quelques signes et fit une cinquantaine de clones de l’ombre. Il se rua en avant vers les voleurs aux vêtements couleur ambre. En sautant par-dessus le feu il fit une autre technique ténébreuse.
Kage Nubi.
Les piques de l’ombre surgirent des remouds noirs causés par les flammes. Ils ne firent pas long feu. Seul des experts en Ninjutsu pouvaient parer sa technique. Ce qui n’était pas le cas. Sauf pour les deux chefs. L’un avait une sorte d’épée magique. Il arrivait à couper les piques sans problèmes et le voleur avait les mains entourées d’une aura jaune et repoussée les attaques.
Les clones avait un peu de mal à vaincre leurs ennemies très bien organisés et hargneux jusqu’au bout. Mais Shika regarda du côté gauche et vit que Kazeryu mâchouillait le dernier bras adverse.
« Kazeryu ! Allez viens ! Ne t’amuse pas ! »
« Oui pôpa ! »
Le petit dragon sauta au dessus des flammes et atterrit sur l’épaule de Shika. Il fit deux signes et apposa ses doigts sur les écailles de son invocation. Un nuage de fumée les entoura et un grognement se fit entendre. Une tête de dragon énorme sortit de la fumée et regarda au travers de son iris mordorer les bandits. Il prit sa respiration et souffla une boule de feu gigantesque pulvérisant les clones de Shika et leurs adversaires.
Son regard se posa sur les deux chefs et une étincelle apparut dans les yeux du dragon. Il allait sûrement les manger quand Shika sortit à son tour de la fumée et dit :
« Non Kazeryu ! Ceux-là tu ne les manges pas. On va les envoyer en prison. »
Un nouveau nuage de fumée emplit le camp et le dragon redevint petit. Shika regarda les deux hommes, toujours épée a la main et dit :
« Rendez-vous ou mourez ! »
« Jamais ! »
Un sourire fendit le visage de l’ancien hokage avant de devenir un simple trait. Un coup de vent passa et Shika se retrouva derrière les deux voleurs. Il leur avait enlevé leurs armes et abattit ses deux mains. Les deux brigands furent évanouis avant de toucher le sol.
L’ex-hokage regarda la scène et invoqua un très grand Kazeryu. Il mit tout les corps sur son dos ainsi que les objets pillés. Puis il lui indiqua le quartier général de la police ou celui des ninjas.
Quand le dragon fut un petit point sur le ciel il remarqua alors la lune. Elle se levait sur les dunes, les enveloppant d’une lumière blanche semblable au jour. Sauf que les ombres des dunes jouaient dans l’immense désert. Shika sourit légèrement et commença à marcher en fonction des ombres et se sentit libre dans cet endroit.
Il rentra au village le lendemain matin. Il passa par le bureau des mission pour recevoir la récompense.