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 Dans la nature

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Shiraga Hitori

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MessageSujet: Dans la nature   Dans la nature EmptyLun 15 Jan - 21:59

J'étais enfin seul, de nouveau seul. Maintenant que Jee et Yashira n’étaient plus avec moi, je me sentais à la fois plus libre, mais je pensais moins à eux comme des entraves à mon entraînement, mais comme des personnes intéressantes, que j’aurais plaisir à revoir quand j’aurais eu ma dose de nature.

Depuis plus de vingt minutes, je sautais d’arbre en arbre avec une grande facilité, heureux de sentir la brise contre mon visage, la lune, pleine, apparaissant de temps en temps au travers des feuillages. Je n’avais pas de problème pour me déplacer dans la nuit, j’avais l’habitude. J’avais déjà croisé plusieurs endroits où j’aurais pu finir tranquillement la nuit, mais je voulais m’éloigner encore plus de l’auberge.

Au bout d’une dizaine de minute, je m’arrêtais dans une zone où le feuillage était plus dense, et donc plus sombre. Je grimpais jusque sous le dôme de feuille, et trouvais un endroit où un entremélat de branches formait comme un hamac. Je m’y installé, posais une main sur la poignée de mon katana, et il ne me fallut que peu de temps pour m’endormir.

Ca allait être une nuit comme je n’en avais pas passé depuis plusieurs semaines maintenant.
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Shiraga Hitori

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MessageSujet: Re: Dans la nature   Dans la nature EmptyMar 16 Jan - 21:17

Le bruissement du feuillage à quelques mètres de moi me réveilla légèrement. Je pu me rendre compte que le matin s’était déjà levé : je n’avais même pas été dérangé dans mon sommeil par une quelconque bête sauvage.

Je finis de me réveiller et m’accroupis au bord de mon hamac de branche. Le sol, qui se trouvait presque une quinzaine de mètres plus bas, était quasiment invisible à cause des feuillages bas. Je sautais alors d’un coup jusqu’en bas, ma longue cape sombre flottant derrière moi. J’attérris sans bobo, et me relevais, près à parer toute attaque d’une bête sauvage qui pullulaient dans ce genre de bois, mais rien.

*Bon, et bien il faut que j’aille me chercher de la bouffe maintenant. Un piège serait le mieux*

Je quittais ma cape, et entre la sueur du combat, la terre et la poussière, c’était parfait pour attirer une bête sauvage. D’ailleurs c’était de la pure chance qu’aucune ne m’est pas attaquée durant la nuit. Ou peut-être que les seules à avoir essayées ont lamentablement échouées.

Je lorgnais du côté de ma poche à Kunai, et j’en sortis plusieurs, en les soupesant, c’était de la fabrication des déserteurs, je ne les avais encore jamais utilisé. J’avisais quelques troncs mort non loin, et en me baissant, je tâtais le sol, il était légèrement spongieux, mais la terre sentais bon l’humus, elle sentait bon la vie.

Je me relevais, et commençait à mettre mon piège en place, rapidement avant qu’une bête sauvage ne me surprenne.

*Et bien, enfin, ça faisait longtemps que je n’avais pas monté de piège pour capturé ma nourriture !*
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Shiraga Hitori

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MessageSujet: Re: Dans la nature   Dans la nature EmptyMar 16 Jan - 21:56

Le gros chat au pelage anthracite, pour une hauteur au garrot d’au moins 1 mètre 50, ce qui n’était pas rien, s’avançait lentement tel un chasseur entre les branches, flairant la cape flottante sous la brise légère qui parcourait la forêt en cette heure peu avancée de la matinée. De-ci de-là quelques feuilles étaient soulevées, et silencieuses elles parcouraient quelques centimètres avant de se reposer.

Le félin avait fixé son regard de jade sur la cape, et ses oreilles étaient attentives à tous les bruits. Il s’avança prudemment, puis il se cambra sur ses pattes arrières, se baissa, releva la tête, coucha ses oreilles, se cambra à nouveau, l’arrière train plus haut que la tête, le chasseur était prêt à bondir, mais il se ravisa au dernier moment. En effet, une petite grive était apparût sur sa droite, pépiant gaiement, insouciante du danger. Le félin stoppa net sa chasse aux odeurs, et se concentra de nouveau sur l’oiseau. Il prit la pose du chasseur une nouvelle fois, et le ventre au ras de terre il s’approcha, lentement... alors que l’oiseau continuait de sautiller de droite à gauche. C’est alors que le félin se cabra une dernière fois, et bondit sur son petit déjeuner, qui malheureusement pour lui était rapide, et s’envolant à tire d’aile alla se poser sur une branche derrière la cape laissée à l’abandon. Le chat géant porta son terrible regard sur l’oiseau, alors que son faciès semblait vouloir dire « toi, petit zozio, tu paix rien pour attendre ».

Prenant à nouveau toutes ses précautions, le félin avança sous couvert de la cape sombre, toujours ventre au ras du sol, mais alors qu’il arriva au niveau de la cape même, il marcha sur une zone ou le sol était plus mou, et il s’y enfonça la patte. Au même moment, une volée de kunai partie des airs tenta de l’atteindre, mais d’un bon élégant, le félin l’esquiva. Il atterrit derrière la cape, mais se croyant sain et sauf, il ne vit pas les autres armes arriver : une rafale de kunai venu de derrière lui, qu’il esquiva d’un bond, se mettant sur la trajectoire d’une lignée de shuriken partis du raz du sol, mais encore une fois le félin fit un bon digne de sa race pour l’esquiver. C’est alors que sous lui, le sol se souleva d’un coup, et une lame de katana se ficha dans son ventre.

La bête gisait à mes côtés, et moi-même finit de m’extraire de ma cachette. Je savais à l’avance qu’il serait attiré par la cape, et non par mon odeur. Je tendis un doigt et la petite grive vint se poser dessus.


« Merci bien Ira, retourne donc chez toi » et l’invocation disparut.

Il avait été facile d’attirer la bête avec ma cape, et d’attirer ensuite son attention avec Ira, ma grive. Les deux premières projections de kunai n’avaient été que purement transitoires en attendant le jet de shuriken qui blessèrent l’animal, et qu’il ne soit obligé de retomber au-dessus de ma cachette, où je n’avais plus qu’à le tuer. J’avais prévu cela grâce aux connaissances que j’avais des félins pour avoir du les chasser durant mon long exile.

Quelques minutes plus tard, j’avais allumé un petit feu, la carcasse ensanglantée du chat était à côté de moi, mais le gros de la viande, le plus tendre, était en train de cuir grâce à un ingénieux stratagème que j’avais inventé pour faire chauffer les aliments quand je vagabondais : le feu brûlait au centre d’un petit puit de terre consolidé avec du chakra, sur lequel était apposé des brindilles selon un quadrillage précis permettant de le recouvrir de feuilles encore vertes (pour donner du goût à la viande) et la viande elle-même par-dessus. La fumée s’échappée par un petit trou percé dans le dôme de terre avec un kunai. De cette manière le feu était entretenu, et la viande était correctement cuite, sans être brûlée, et en plus de ça parfumée.

Je pris tranquillement mon petit déjeuné dans ce camp de fortune (une petite zone dégagée non loin de l’endroit où j’avais tué le félin) en l’accompagnant de baie que j’avais trouvée quelques mètres derrière un bosquet d’arbre. Je pris mon temps, sachant qu’aucune autre bête ne serait attirée par le cadavre de celui qui, en temps normal, était le prédateur. Une fois finit, je rangeais toutes mes affaires, récupérés tous mes kunais et Shuriken, puis je fourrais les deux canines du chat dans une sacoche.

Jee m’avais apprit une chose : tout se récupère, tout se vend. J’arrachais donc toutes les griffes de l’animal et les fourrais avec ses canines. Il fallait maintenant que je laisse les restes aux charognards du coin, chacun ici avait droit à son due.


Je m’éloignais donc en marchant, tranquille, revigoré, avec moi-même pour seul maître, et cette idée dans ma tête *il faudrait vraiment que j’apprenne à ouvrir ces fameuses porte dont j’ai entendu parlé au village des déserteurs. C’est vrai que je voulais demander à Jee... mais j’ai bien fait d’emporter le parchemin avec moi, pour l’apprentissage, ici, au calme, dans la forêt. Ce serait parfait !*
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MessageSujet: Re: Dans la nature   Dans la nature EmptyMer 17 Jan - 0:46

Midi était encore loin, et au travers de l’épais feuillage qui formait une voûte quasiment opaque, je pouvais voir que le ciel était gris, il avait certainement plu non loin de là durant la nuit. Je repensais à Jee et Yashira, qui avait peut-être essuyés une averse.

*Bon, il faut que je trouve un endroit tranquille pour apprendre l’ouverture de ces portes.*

Au bout d’une grosse quinzaine de minutes, après avoir pu me laver dans un ruisseau à l’eau glacée – il n’y a rien de mieux pour se réveiller complètement le matin, outre l’attaque d’un tigre à dent de sabre géant – et après avoir du faire fuir une bande de petites bestioles à l’allure des plus drolatique mais aux griffes bien trop dangereuses, je débarquais dans un sous-bois encore plus dense que le ciel de feuille qui m’avait accompagné jusque là. C’était comme une petite clairière d’une dizaine de mètres de diamètres, ce n’était pas réellement grand, mais c’était le genre d’endroits que j’affectionnais. Sur les trois tiers des broussailles se trouvait des ronces et autres arbustes épineux, parfait pour empêcher les animaux sauvages de venir me voir. Je sortis les griffes du chat géant de mon sac en toile et les disposais en demi-cercle tout le long du seul accès.

*Je savais bien que ça allait m’être utile ça, au moins aucun animal ne viendrait renifler par ici, à part mon prochain repas*

Une fois que tout fût en place, je m’occupais de placer un piège derrière l’entrée, en sachant que si un félin venait par ici, c’est qu’il aurait été attiré par l’odeur masculine que dégageaient les griffes. J’étais persuadé qu’il devait y avoir de plus gros prédateur dans le coin, m’obligeant à construire un piège plus élaboré que ce matin.

Il me fallut une bonne heure, et après cela, je décidais de manger un bout avant de me lancer dans l’apprentissage de l’ouverture des portes. Je me nourris donc des restes de viandes du félin de ce matin, c’était un peu sec et moins parfumé, mais toujours aussi nutritif.

Il fallait maintenant que je me mette à l’entraînement. Délicatement, je sortis le parchemin de mes affaires, il était légèrement abîmé. Je le déroulais lentement et commençait la lecture, assis en tailleur au centre de la petite clairière.


« Alors, voyons voir, le système circulatoire du chakra est similaire au système sanguin, comprendre par là qu’il s’agit d’une suite de « veines » qui font transiter le chakra d’une zone à une autre. »

Ca, je le savais, c’était la base pour savoir malaxer son chakra. Mais je continuais de lire.

« La différence avec le système sanguin, c’est que celui du chakra possède des points où s’accumule le chakra, appelé Tanketsu. Ils sont au nombre de 361. C’est par là que le chakra se libère. Il faut aussi savoir que les « veines » de chakra sont incroyablement enchevêtré avec les organes, le foie, les poumons, et même le cœur. Ainsi, lorsque ce système est endommagé, il cause des dégâts internes importants aux organes vitaux. »

*Intéressant, j’avais déjà entendu parler de ces Tanketsu lorsque j’étais dans l’élite de Kiri, ce sont des points importante, car liés aux points vitaux...*

Je ne lu pas la suite à haute voix mais dans ma tête : *Alors, dans ce même système, il existe huit zones où le chakra s’accumule énormément, et y reste en stagnant, permettant au corps de ne pas être trop surchargé par ce dernier, et permettant ainsi aux muscles de ne pas subir trop de pression. Ces points spéciaux sont appelés « portes ». Il est possible d’ouvrir chaque porte une à une, et ainsi de gagner en puissance et en vitesse. En revanche, il y a un prix à payer, car l’utilisateur se voit par la suite affaiblis, car la puissance qu’offre chaque porte est vraiment incroyable.*

Je lâchais le parchemin un moment pour réfléchir. Donner de son énergie durant un temps donné pour acquérir force et vitesse... c’était une optique viable. Après tout, c’était un savoir supplémentaire, et non pas une obligation d’utilisateur. J’optais donc pour l’apprentissage.

Après cela, je lu l’entièreté du parchemin pour pouvoir commencer mon entraînement. Au bout de deux heures de lectures sans interruptions, je refermais le parchemin et le rangeais. Je savais assez de chose pour ouvrir la première porte dans les plus brefs délais. Je devrais même être capable d’en ouvrir quatre.

*Enfin, essayons la première porte, la porte de l’ouverture.*

Après avoir rangé le parchemin, je revins m’asseoir en tailleur au centre de la clairière. Il n’y avait aucun bruit, sauf le bruissement du vent dans les feuilles. Un son qui faisait parti de moi, de ma vie, j’en avais l’habitude, et seulement lorsqu’il n’est que néant je ne me sens pas chez moi.

Je fermais les yeux, et commençait à faire le vide en moi. Ce fût une épreuve plutôt difficile : faire le noir total dans son être, puis essayer de sentir le chakra couler en soit. Il me fallut plus d’une heure pour réussir à imaginer dans ma tête le réseau complexe de mon chakra. Ensuite, je me rappelais de l’endroit où se trouvait la première porte :


Dans la nature Portesei3

Dans l’hémisphère gauche de mon cerveau !

Je concentrais tout mon chakra dans cette zone, jusqu’à ressentir qu’il se formait comme une « boule », bien que le terme ne soit pas réellement exact. Je maintenais ce chakra immobile, et pourtant je le sentais tourner à pleine vitesse, et changer de forme à longueur de temps, c’était là la fameuse concentration de chakra qui stagnait sans cesse dans cette endroit. Je forçais alors un peu plus pour réussir à imaginer les mouvements du chakra, ce fût comme si je voyais une mer déchaînée, et comme si je sentais que dans tout mon être le chakra bouger, comme si j’étais conscient de ma minuscule existence dans un monde sans fin. Comme si mon âme m’y poussait, je concentrais encore plus de chakra dans cette zone, et je le malaxais le plus possible. Je sentais que ma tête allait exploser, quand tout à coup, je sus que la porte ne tiendrais pas longtemps.

J’étais crispé, concentré sur le chakra qui circulait dans mon corps, je sentais que tout allait bientôt exploser. Lorsque je sentis que le moment était venu – je ne sus exactement comment – je criais :


« Porte initiale... Kai ! »

Tout le chakra accumulé se cogna contre le « porte », comme si une marée humaine tentait de défoncer une porte normale, et elle céda avec une grande facilité.

Je sentais que quelque chose venait de changer en moi, je sentais une nouvelle vigueur se propager dans mon corps, dans mes membres, c’était comme une sensation de bien être incroyable. Je me levais, et bien que je transpirais de partout, et qu’une fine couche de poussière de sable s’était déposée sur moi, j’avais l’impression d’être un oiseau libre. Oui, un oiseau, mon emblème, ceux avec qui j’avais signé un traité de sang, j’avais l’impression que je pouvais voler, que j’étais libre, et que jamais plus aucune douleur ne pourrait m’atteindre.

J’avisais l’espace circulaire de la clairière couverte, et une étrange impression s’insinua en moi, il fallait que je cours, j’étais libre, et si les oiseaux pouvaient voler, je pouvais courir, de tout mon soul, sans jamais me fatiguer, j’en étais persuadé. Je me mis alors à courir comme je ne l’avais jamais fait, je voyais les formes s’allonger autour de moi, et lorsque je m’arrêtais net, je ne sentis aucun vertige, aucune douleur aux jambes. Alors je me baissais, armais mon poing, et frappais le sol. Je en ressentis aucune douleur, et arrivé à mis-bras, je touchais une branche, ou plutôt une racine, elle était large, je ne l’a tenais pas bien en main, mais je sentais que si je tirais, j’écorcherais le sol et déracinerais l’entremêlas de racines sans aucun problème. Seulement, il me fallait sauvegarder mon espace d’entraînement, et je retirais la main du sol, elle était humide et pleine de terre, mais je ne sentais aucune douleur.


*Et bien, si c’est cela la première porte, je me demande qu’elle sera la quatrième...*
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MessageSujet: Re: Dans la nature   Dans la nature EmptyMer 17 Jan - 13:51

Après avoir réussit à ouvrir la première porte, j’avais stoppé momentanément l’entraînement pour ne pas trop surcharger mon corps, et lui permettre de retrouver toute son énergie. Il ne manquerais plus que je tombe dans les pommes en pleine nature, là où personne ne pourrait me retrouver, et surtout, là où je pourrais me faire dévorer par un animal sauvage.

Mais maintenant, c’était bon. C’était la fin de l’après-midi, après l’entraînement je pourrais m’occuper du dîner, une petite nuit tranquille et le lendemain je n’aurais qu’a apprendre la troisième et quatrième porte.


Pour l’heure, j’étais retourné m’asseoir en tailleur au centre de la petite clairière couverte, qui, comme je le rappel, était entouré par des broussailles et des arbustes piquant, et dont le feuillage très bas à cet endroit forme un dôme sombre quelque trois mètres au-dessus de ma tête. Devant l’ouverture, les griffes n’avaient pas bougée.

*Bien, il est temps d’ouvrir cette deuxième porte*

Je pris le parchemin pour lire ce qui concernait la deuxième porte : « Voyons voir... la porte de la guérison, aussi appelée porte de l’énergie, se situe dans l’hémisphère droit du cerveau, bla bla bla... mouais, tout ça j’ai déjà lu. Pour réussir à ouvrir correctement cette porte, il faut tout d’abord ouvrir la première. »

Je refermais le parchemin, l’enroulais correctement et le rangeais dans son étui que je fis rouler jusqu’au reste de mes affaires non-loin.

*Bon, c’est parti...*

Je fermais les yeux, et me concentrais de nouveau, faire le vide en soit, imposer le noir total dans sa tête, puis une fois que l’on est bien stabilisé, sentir et se représenter le flux du chakra dans le corps. Je calquais ma façon de faire sur ce que j’avais appris le matin même, et en concentrant du chakra derrière la première porte, je sentais chaque parcelle de mon corps qui en demandait encore plus. Après avoir connu cette puissance une minute, mon être tout entier voulait réitérer l’expérience.

Je malaxais le plus de chakra possible derrière la porte initiale, puis lorsque je sentis que j’avais atteint le point de non-retour, comme la première fois sans que je sache réellement pourquoi ou comment, je fis céder la porte, et une énergie nouvelle coula en moi. Mais je ne me levais pas, car il fallait maintenant ouvrir la deuxième porte.

Je malaxais encore plus de chakra, lorsque je remarquais que ce dernier, au lieu de s’accumuler derrière la deuxième porte, fuyait par l’ouverture de la première ! Il fallait que je rectifie cela à tout prix, où mon corps n’allait pas supporter la pression. Je voyais le flux de chakra qui circulait dans mon corps, il fallait que je le stoppe juste au niveau de la deuxième porte, et grâce à une bonne concentration, et en réussissant à imposer une limite à la circulation du chakra, je réussis à le contenir derrière la porte de la guérison.

Une fois cela fait, il ne me restais plus qu’à accumuler du chakra derrière la porte, à le malaxais, toujours plus, pour réussir à la faire céder. Tout se passa comme pour la première porte, je ne saurais dire à quel moment exactement, mais je sus qu’il fallait que je l’ouvre.

« Porte de la guérison... Kai ! »

Cette fois, je sentis, bien plus que lors de l’ouverture de la première porte, un flot inconsidéré de chakra couler en moi, sur mes muscles, et sur moi, sur ma peau, autour de moi, formant un petit dôme de chakra quasiment invisible. Je sentais une nouvelle énergie couler en moi, j’avais l’impression que plus jamais je ne serais fatigué, plus jamais je n’aurais mal... et toujours cette impression de grande liberté. Mais il fallait à tout pris que je test cela. Et quoi de mieux que de le faire en chassant son déjeuner ? Dans ces bois je trouverais facilement quelques bêtes sauvages en m’éloignant un tout petit peu. Je sortis donc du couvert de ma cachette improvisée, et je m’éloignais rapidement de là, en sautant d’arbre en arbre, en tournant autour des branches de façon acrobatique, en sautant jusqu’au sol d’un seul coup et sans recevoir le moindre petit dégât, jusqu’à sentir la présence d’un félin dans les environs. Ce n’était pas la même race que celui que j’avais rencontré le matin même. Je m’approchais pour découvrir un vieux mal, son pelage au couleur des feuilles mortes était hérissés de piques dorsales, sa gueule était ornée non pas de deux dents de sabre, mais de quatre, deux sur la mâchoire du haut et deux sur celle du bas. Je n’avais encore jamais vu cet animal étrange, mais après les zoulous peureux de la forêt que j’avais rencontré avec Jee et Yashira, plus rien ne pouvait m’étonner.

La vieille bête semblait aussi avoir flairé mon odeur, mais je me déplaçais tellement vite que je la répandais bientôt de tous les côtés, elle l’animal se retrouva complètement perdu. J’allais tester les réflexes de ce bon gros vieux matou, en lançant un kunai vers lui, mais avec toute cette nouvelle énergie qui coulait en moi, je lançais le kunai tellement vite et fort qu’il transperça le flan de l’animal d’une traite, ressortant de l’autre côté et s’enfonçant sous la terre. J’étais abasourdi par la rapidité et la puissance de mon geste. La bête fêla, puis grogna, et enfin se mis à fuir. Il était rapide, et mon arme ne l’avait pas tué. Je récupérais tranquillement mon kunai et me lançais à sa poursuite. Je le voyais courir, j’anticipais le mouvement de ses pattes, et je le rattrapais presque en moins d’une minute. Je repris le kunai qui l’avait blessé, et le jetais de nouveau sur l’animal. Ce fût un trait mortel qui lui transperça la boîte crânienne de part en part, et heureusement que j’avais dosé mon jet pour que mon kunai n’aille pas se perdre trop loin, mais il resta fiché dans la tête de la bête qui s’écroula, passa cul par-dessus tête, et après une course de quelques mètres s’arrêta contre le tronc d’un arbre.

Sans même attendre, je chargeais la bête qui pesait bien 300 kilos sur mon dos, et sans ressentir le moindre mal, comme si je transportais un sac de plume ! Il ne me restait plus qu’à retourner dans mon camp de fortune pour cuisiner le monstre et en faire mon dîner.


Je passais aussi la nuit sous le dôme de feuille, protégé par l’odeur du vieux mal et des griffes du chat géant. D’ailleurs, tout comme j’avais fais avec ce dernier, je récupérais les quatre dents démesurées du félin et quelques unes de ses griffes, à vendre pour plus tard !
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MessageSujet: Re: Dans la nature   Dans la nature EmptyMer 17 Jan - 19:53

Je dormis comme un bien heureux, sans qu’aucune bête de s’approche de mon campement. A cause du manque de moyen, je m’étais couché à même le sol, sans couverture. Je me réveillais à l’aube, alors que le soleil ne perçait pas encore au travers du dense feuillage. Pour moi, il faisait encore très sombre, mais je décidais de ne pas rester sans rien faire, et allumant un feu sous le dôme de terre traditionnel que je fabriquais, je pus faire cuir un peu de félin mutant. Le goût était différent du gros chat noir que j’avais tué hier matin, mais pas mauvais. Manquait tout de même l’assaisonnement indispensable, mais je m’en passais bien pour une fois.

Lorsque je finis de petit déjeuner, les premiers rayons du sol frappait le sol de la forêt un peu plus loin à l’est de mon dôme. Je pris le parchemin, et tout en restant debout je le lus dans ma tête : *Alors, la troisième porte... non, ça c’est la quatrième, ah, voilà. La troisième porte, la porte de la vie, se situe au niveau du croisement des clavicules et des muscles du cou... bon, donc c’est plutôt par là... ah oui, par là... bien. Et penser à ouvrir les deux autres avant aussi.*

J’enroulais le parchemin et le rangeais dans son étui avant de le déposer avec mes affaires. Je retournais près du centre de mon campement, et m’y assis en tailleur. Malaxer assez de chakra derrière la première porte fût un jeu d’enfant, j’avais compris le principe, j’avais le visuel, j’avais le ressenti, et je laissais exploser mon énergie à travers la porte initial. Pour la deuxième porte ce fût légèrement plus long, je ne l’avais ouvert qu’une fois, il me fallut me concentrer pour empêcher le chakra de filer par la première porte, mais je réussis néanmoins à l’ouvrir et à faire surgir le chakra. Je sentais à nouveau cette sensation de bien-être, de liberté, et d’invincibilité. Je sentais aussi que tout le chakra s’évaporait vers le haut de mon corps, par mon crâne, ce qui fournissait un premier problème pour l’ouverture de la troisième porte : il fallait que je stoppe le flux de chakra avant qu’il ne s’échappe, premièrement, et de deux, il fallait que je ne m’épuise pas trop à malaxer le chakra au niveau de ma gorge, là où se trouvait plus ou moins la porte, sous risque de m’étouffer et d’endommager mon système respiratoire et digestif.

J’accentuais alors ma concentration, et laissais couler quelques effluves de chakra par la deuxième porte, avant de bloquer l’accès à cette dernière, laissant le chakra s’accumuler au niveau de la troisième porte. Lorsque je fût sur que l’accès était complètement bloqué, je me concentrais sur la malaxation du chakra au niveau de la porte de la vie. Je sentais le flux de chakra dans mon corps, il coulait entre les différents organes avant de se diriger rapidement vers cette fameuse porte.

Je restais là, à malaxer mon chakra durant encore un gros paquet de minutes, pour bien m’imprégner des sensations et ne pas faire d’erreur lorsque je devrais ouvrir cette porte dans un moment de précipitation. Enfin, au bout d’un moment, lorsque j’eu l’impression que ma gorge allait exploser, la porte s’ouvrit, déversant en moi encore plus d’énergie qu’auparavant, c’était quelque chose d’inconcevable, et je n’étais qu’à la troisième porte ! La quatrième devait être redoutable, et la 8e devait rendre son utilisateur immortel et invincible !

Mais pour le moment, j’avais ouvert la troisième, et je n’osais même pas me lever, je sentais que mon corps subissait une pression incroyable, au niveau des muscles surtout, mais je ne sentais aucune douleur. Finalement, j’ouvris les yeux, rien n’avait changé, je voyais toujours la même chose. Je me levais, lentement, j’avais l’impression d’être si léger que je pourrais m’envoler au moindre effort. Je fis un pas, puis deux, et tout d’un coup j’eux envie d’aller tester tout ça dehors, lorsque j’avais poursuivis le félin mutant, j’avais croisé un sillon de guivre, ces espèces de vers cuirassés géants. Celui qui avait fait cette trace, fraîche, devait être encore dans les parages.

Je sortis donc de mon campement provisoire après avoir récupéré toutes mes affaires, je savais qu’il y avait des chances que je ne revienne jamais ici, car une Guivre est capable de parcourir d’incroyables distances en peu de temps, et pour me battre, même avec la troisième porte d’ouverte, je voulais avoir tous les atouts en main. En courant assez vite pour faire voler les feuilles sur mon passage, et en moins de trente secondes, j’avais retrouvé le sillon de la Guivre. Il ne me restait plus qu’à le suivre maintenant, et à retrouver l’animal. Si je pouvais le battre en combinant ma nouvelle puissance, ma vitesse, les armes et le ninjutsu. Mais ça n’allait pas être une mince affaire que cette chose là.

Je me baissais et analysais les traces. Mon corps m’exhortait d’aller plus vite, et je sus que la troisième porte ne resterait pas indéfiniment ouverte. Je partis alors dans la direction qui me semblait être la bonne.

Je courais à la vitesse de l’éclair, invisible, le paysage était déformé autour de moi, et les branches basses n’avaient même plus le temps de me griffer lorsque je les touchais. Le sillon de la créature n’était plus qu’une ligne droite et sombre qui ne bifurquait quasiment jamais. Au bout d’une minute, alors que j’avais certainement parcouru plusieurs dizaines de kilomètres, j’aperçus que la trace sur le sol se finissait brusquement. Mais si mon corps agissait avec vélocité, mon esprit avait gardé la même vitesse de résonnement, et se fût seulement une fois arrivé là où je n’aurais jamais du mettre les pays que je sautais en l’air. Bien évidemment, mon saut était puissant et m’emmena loin dans la cime des arbres.

Au-dessous de moi, au moment où j’avais posé le pied dessus, la Guivre, qui s’était tapis sous terre pour se reposer, émergea du sol, majestueuse et sauvage à la fois, son corps long de plus de quinze mètres était recouvert sur le dessus d’écailles vert émeraude, alors que son « ventre » était une suite de plaques jaunâtre, plutôt pales, agencées les unes sur les autres pour former une protection dans la partie tendre. Elle avait un long museau, qui se terminait au bout par une excroissance osseuse et cartilagineuse en forme de pointe, et au niveau du cou par deux collerettes collatérales, à l’image des dragons de Bérune. La partie reculée de sa dentition était quasiment invisible, de petites dents de quelques millimètres seulement, alors que la parte avancée était une suite de dents longues et courbées, parfaites pour piéger la viande.


Dans la nature Guivredt6

Maintenant qu’elle était réveillée, elle me cherchait avec ses deux petits yeux du genre aveugle, mais la Guivre ne possédait pas d’odorat développée, devant se fier aux sons plutôt qu’aux odeurs. Mais j’étais bien trop loin pour qu’elle n’arrive à me voir. Je décidais alors de jouer un petit peu avec elle, et de voir lequel des deux serait le plus rapide. Je sautais de mon arbre et atterrit sur son dos, elle ne me sentis même pas, et continua de me chercher devant elle. Je me mis à courir sur ses écailles, et en moins d’une seconde je me trouvais devant elle, à trois ou quatre mètres, après avoir fait un petit bond du sommet de son crâne. Elle me vit, ouvrit grand la gueule et me laissant entrevoir une longue langue ombelliforme, rosâtre, et tout frétillant.

« Allez, ma belle, je suis ta proie ! »

Elle tenta alors de foncer sur moi pour me donner un coup de tête, mais je reculais avant même qu’elle n’amorce son geste, et son cerveau des plus réduit ne comprit que trop tard, avant de s’écraser sur le sol. Mais elle avait la tête dure, et ça n’allait pas l’arrêter. Elle cracha une nouvelle fois sa haine envers cette proie qui se tortillait dans tous les sens, puis tenta de me donner un coup de queue. Au lieu d’esquiver, j’arrêtais l’appendice de mes mains nues, et à mon grand étonnement, je ne ressentis aucune secousse dans mon corps. Je projetais la queue plus loin, mais elle revint à la charge, cette fois je ne pu m’empêcher de sortir un kunai, mais alors que je voulais le planter au travers des écailles plus défaillantes de l’appendice caudale, la lame ripa sur le côté et la queue me frappa de plein fouet.

Voilà, j’avais éprouvé mon corps au maximum et je savais maintenant de quoi j’étais capable après l’ouverture d’une porte. Mais pour aujourd’hui c’était fini, et la Guivre voyait son déjeuner déjà avancé.


*Merde... là ça craint...*

La créature rugit puis tenta de me frapper une nouvelle fois avec sa tête alors que j’étais au sol, j’avais précédemment tapé contre le tronc d’un arbre et j’étais un peu sonné. Mais je réussis à esquiver au dernier moment en me propulsant contre l’arbre, et j’atterris derrière la Guivre, à présent en train de se prendre un arbre centenaire sur le coin de la figure. L’arbre se plia en deux, puis tomba dans un boucan pas possible, soulevant poussière, terre, feuille, et faisant fuir les oiseaux. Mais la Guivre était robuste, et elle réussit à se dégager de là sans problème. Au final, elle n’était que plus énervée... Ma dernière échappatoire était l’utilisation du ninjutsu.

Mais cela n’allait pas être facile, car une créature comme ça résistait plutôt bien aux chocs.

*Rhâ, idiot, pourquoi avoir voulu faire un concours du plus balèze avec une Guivre ? Y’a des fois...*

Tout en réfléchissant, j’esquivais un nouveau coup de queue. Je n’étais peut-être plus sous le coup d’une ouverture des portes célestes, mais je restais néanmoins vigilent, agile et rapide.

*Réfléchis, réfléchis, une Guivre... quinze mètres de long, des écailles, le ventre plus tendre, mais des plaques de peau épaisses pour la protéger à cet endroit.*

J’esquive une autre attaque, fait un demi tour sur les mains, me propulse sur une branche en haute, esquive un nouveau coup de queue qui pulvérise cette dernière et je grimpe encore plus haut, et passe d’un arbre à un autre sans difficulté.

*Le point faible, c’est le ventre. Mais avec cette peau... voyons voir... ce sont des plaques de peau... des plaques de peau... qui sont les unes sur les autres à hauteur de 10 à 20% de la surface de la plaque qui la précède, dans le sens inverse où elle avance ! C’est ça la solution !*

Une nouvelle fois je dus sauter sur un autre arbre, car la Guivre avait fracassé le tronc de l’ancien avec sa queue. Mais j’avais mon plan en tête, les techniques pour le réaliser, j’allais réussir !

J’atterris un peu plus loin, dans l’axe de son corps, une position dont je savais qu’il serait facile pour elle de se mettre en position de me poursuivre.


« Hé Ho ! Je suis là ! » hurlais-je, ce qui attira l’attention de la Guivre, qui se mit en chasse et me poursuivis.

A ce rythme là, je n’allais pas tenir bien longtemps. Elle était rapide, et elle traçait une ligne droite sur son passage. Mais au final c’est ça qui allait la perdre et l’attirer dans la mort. La course-poursuite dura seulement une petite minute, mais je sentais déjà qu’elle me rattrapait, alors je me retournais vivement, esquissa quelques signes puis :

:ba003:

« Suiton, Suijinheki ! »

:ki000:

Un immense mur d’eau se forma entre moi et la Guivre qui le percuta de plein fouet. Je relâchais la pression et le mur aqueux s’effondra sur la bête qui fût maintenue au sol par la pression de la technique. Je pris ensuite un peu de recul, et préparais ma prochaine technique, attendant qu’elle se lève.

La Guivre me fixa de ses yeux semi-aveugles, et je pouvais lire sur son visage la haine bestiale, la haine primaire, celle qui poussait un monstre comme la Guivre à chasser et à tuer. Cela me fit sourire, elle allait bientôt être la victime d’une bête bien plus féroce qu’elle...


*Moi...*

La Guivre se mit rapidement en mouvement, glissant dans la boue qui s’était formée sous elle, cette boue là qui allait la tuer.

:ba003:

« Doton, Doryûtaiga ! »

:ki008:

Un torrent de boue se forma derrière la Guivre, et sous elle, pour la forcer à venir vers moi-même contre son grès, et pour finir d’achever mon plan, il ne fallait surtout pas qu’elle puisse s’arrêter.

Et ça ne risquait pas d’arriver. Lorsque j’étais à la cime de l’arbre, j’avais vue que non loin de là, le terrain était légèrement en dévers sur une grande distance, et qu’en piégeant le monstre dans un torrent de boue, malgré sa taille gigantesque, je pouvais l’amener là où je voulais. Elle avait beau hurler et fouetter les végétaux avec sa queue, elle était embarquée dans mon jeu, dans mon piège, dans la mort.

*Allez, maintenant, il faut ouvrir la première porte !*

Je me concentrais, malaxais mon chakra, et réussit à en accumuler assez pour faire exploser la porte initiale. Mais alors que je me mis à courir aux côtés de mon ami la Guivre, je remarquais que je n’étais pas encore assez rapide. Il fallait à tout pris que j’arrive au plus bas de la pente pour lancer mes attaques finales. Il fallait que j’ouvre la deuxième porte. Je me concentrais encore, plus, il le fallait, et malgré la rapidité de la situation, je parvins à bloquer le flux de chakra au niveau de la première porte, pour concentrais ce dernier derrière la deuxième. La porte de la guérison explosa elle aussi.

*Maintenant je suis plus rapide !*

La sensation de liberté m’envahissait, j’étais comme transporté sur un nuage alors que je passais devant la Guivre et atteignait le bas de la pente le plus vite possible. Elle était encore à mis chemin, j’avais été d’une rapidité incroyable, et je me félicitais encore d’avoir emprunté ce parchemin. Mais maintenant, il était temps de finir cet entraînement qui devenait lassent.

:ba003:

« Doton, Doryûheki ! »

:ki001:

Voilà ce qui allait vaincre... les murs de boue n’étaient pas simplement des protections, mais avec un peu de jugeote, on leur trouvait des centaines d’utilité autre que ça.

Et dans ce cas là, il se forma, sous le passage de la Guivre, plusieurs petits murs de terre qui durcissaient, et à chaque mur passé, une plaque de peau ventrale était arrachées dans d’horrible douleur pour l’animal. C’était là le point d’orgue du plan : une fois la créature lancée à pleine vitesse dans le torrent de boue, j’en faisait jaillir des murets de boues qui se coinçaient au niveau des plaques et les arrachaient violemment.

Je remarquais alors que la Guivre, souffrant de milles tourment de par son ventre presque à nue, ne s’arrêtait pas de descendre, et que le torrent de boue la menait jusqu’à moi...


*Mince, j’avais oublié ce petit détail... mais je peux l’arrêter... je peux le faire !*

Je me concentrais d’avantage sur la troisième porte. Il fallait que je stoppe le flux de chakra dans la deuxième... il le fallait à tout prix...

Plus que dix mètres...

Je voyais le flux de chakra dans tout mon corps, mais l’adrénaline du combat se mêlait à mes pensées et faussait mes images. Je me concentrais encore plus, au maximum que je pouvais donner. Je réussis à fermer le passage jusqu’à la deuxième porte.

Plus que 4 mètres...

Il faut que je l’ouvre, il le faut à tout prix... le chakra s’y accumule, avec une rapidité à me faire tourner la tête. Je sens comme une boule au niveau de la gorge, je sens que je surcharge, je sens que tout doit finir... maintenant !


« Troisième porte... Kai ! »

Le chakra s’évacua jusque dans mes muscles, mes poings, et le choc fût brutal...


Dernière édition par le Mer 17 Jan - 19:58, édité 1 fois
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Shiraga Hitori

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MessageSujet: Re: Dans la nature   Dans la nature EmptyMer 17 Jan - 19:53

Ce fût comme si le son avait été coupé, comme si j’étais devenu sourd. Il n’y avait plus aucun bruit. La Guivre me percuta de plein fouet, mais je la frappais avec mes deux poings, transperçant son ventre, la partie tendre étant dévoilée complètement. Je sentais les organes dans son corps, je sentais que je touchais des os, et je sentais le sang foncé couler le long de mes poings. Je fus propulsé en arrière avec la bête, mais je freinais la course avec mes pieds, mes affaires brinquebalantes autour de moi.

Puis ce fût le noir total. Le son revint, j’étais couché au sol, le cadavre de l’énorme vers cuirassé à mes côtés, elle était morte, j’étais épuisé, vidé, et mes paupières se fermèrent d’elles-mêmes, m’emportant dans un long sommeil réparateur...


*Jamais... je n'aurais du... ouvrir les trois portes deux fois aujourd'hui...* fût ma dernière pensée avant que je ne sombre...


[La suite dans "A la rencontre des yeux de glace"]
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