Mission non officielle : sauvetage sanglant !

Plus vite, toujours plus vite. Épuisant ses forces, Okaï fonçait à pleine vitesse vers son village natale. Concentrer uniquement sur le chakra qu'il diffusait dans ses jambes et à aller plus vite, Okaï ne laissait pas les souvenir venir hanter son esprit. Pleine puissance, pleine vitesse. Ignorant douleur, méprisant son corps, Okaï continua d'accélérer. Instant d'inattention. Souvenirs qui remontent.

- Alors Okaï, que veut tu faire ?

- Ninja, comme toi papi !

- Ah, et pourquoi ?

- Pour sauver des gens et surtout...

- Surtout ?

- Surtout parce que...

- Surtout parce que.

- Surtout parce que...

- Surtout parce que quoi à la fin ?!!!

- J'ai gagné papi. Tu t'es impatienté !

- Oui je sais petite peste, tu sais bien me mettre à vif hein ?

- Hihihi

- Alors surtout parce que quoi ?

- Surtout parce que tu es fort, plus fort que mes deux parents, et que je veux devenir plus fort que toi.

Ombre et tristesse fugace, sourire vite retrouvé.

- Tu sais Okaï, être le plus fort n'est pas une fin en soi.

- Mais tout mes copains se moquent de moi en disant que je suis fort et intelligent, mais que cette intelligence sert à rien vu que je veut être un ninja et que les ninjas font qu'obéir aux ordre. Et pareil pour ma force vu qu'ils disent que les ninja et bah c'est que...

- Des "nul qui savent que faire mal aux mouches" oui tu me l'a déjà dit.

- Mais si je devient plus fort que toi le plus fort, et ben ils verront bien que je me suis pas tromper.

- La puissance n'apporte pas que des bonnes choses Okaï.

- Tu dis ça parce que t'es jaloux. Tu sais que je vais devenir plus fort hein ?

- Mais non. Tu sais...

Hésitation...

- Tes ancêtres, mes parents, les parents de mes parents et au dessus.. non en fait oublie.

- Allez, dis papi !

- Dis Okaï, on joue au ninja ?

- Oh oui, t'es trop cool papi ! Tu me prête ton masque ?

- Bien sûr, petit chenapan ! Mais ne l'abime pas !

- Promis !

Mâchoire serrées. On lui avait caché un secret. Un secret terrible, puisque c'est pour lui qu'on lui avait caché la vie de son grand père pendant ces longues années. Et deux ANBUs étaient probablement complices, puisqu'ils étaient présent à l'enterrement. On l'avait laissé fou de tristesse. On l'avait laissé devenir un monstre. Vengeance était le seul mot qu'il comprenait en ce moment, où il apercevait son village à une dizaine de kilomètre seulement. Muscles contractés. Il se mord la lèvre, faisant perler une goutte de sang. Des larmes de rages coulent. Le contrôle est perdu. Un hurlement est poussé, hurlement de fureur, de rage, d'envie de meurtre. Son grand père serait délivrer, et il devrait savoir. Tout savoir.

A quelques kilomètres de là, la maison Owona.
Un vieillard, attaché à une chaise sourit. Une femme dit :

- Cette voix... Okaï ! Comment à t'il ?

Un homme répond :

- Je crois que j'ai sous estimé mon père, n'étant pas moi même ninja. N'est ce pas papi ?

- ...

- Alors nous allons devoir te tuer. Une deuxième fois si je puis dire. Mais ce coup ci, pour de vrai.

- Okaï vous en empêchera. Il a plus de potentiel que tous la petite troupe de genin que vous avez réuni.

- Vous ne pouvez pas faire ça. Jamais vous ne lui parlerez de ces ancêtres ! C'est trop dangereux ! Son cœur est... trop sombre. Il pourrait mal maitriser les techniques secrètes.

- De votre faute ! Vous lui avez tout caché, vous avez fait croire à ma mort, et son cœur s'en est obscurci.

Un genin entre.

- Il est là.

Réponse sèche et cruelle. Choix juste mais dur.

- Tuez le. Il deviendrait trop dangereux sinon.

- Compris.

Fureur destructrice. Tuer d'abord, s'expliquer ensuite. Face à lui, son village, là, à quelque mètres.Des gens ayant accouru pour voir qui avait hurler, rentrèrent chez eux en courant. Leur peur se lisait partout sur eux. Dans leur yeux, ouvert grand comme des soucoupes, leurs pupilles tremblaient. Partout ailleurs, la sueur froide perlait. Face à lui, trois ninjas apparaissent. Okaï se met en garde, ce que font négligemment les autres. Leur mouvement sont plus lent que les siens. Un rictus se forment sur sa bouche, exaspèrent les deux garçon et faisant peur à la fille. Le premier garçon est de taille moyenne, cheveux bruns, très concentré, mais visiblement c'était une de ses première mission. Le deuxième, un grand blond, semblait plus expérimenté. Ce qui lui donné son principale défaut apparent : il avait trop confiance en lui ce qui l'amenait à négliger sa garde. La fille semblait plus mature que les deux autres. Elle donnerait tout son potentiel, et serait plus dure à tuer. Cependant, les autres gardaient une certaines distance vis à vis d'elle, le groupe ne s'était pas encore soudé autour d'elle.

- Fin de la phase d'observation. Maintenant, vous vous rendez ou vous mourrez.

En réponse les trois genins disparurent. L'un réapparu derrière lui. Trop lent. Okaï se retourna, et donna un coup de poing, bloqué. Il enchaina. Coup de poing gauche. Coup de poing droit. Coup de pied. Tour sur lui même, enchainant trois coup du tranchant de la main tous bloqué. Coup de pied imprévisible, et qui touche. Le garçon aux cheveux bruns se plie en deux. Et s'envole en se cassant une dent suite à l'uppercut. Il était seulement K.O. pour un moment, mais cela suffirait. Il ne voulait pas de mort, mais ces ninja était comme des moustique lors d'une interro de math : très pénible et dur à ignorer.

- Moins un. Aux suivants...

Apparition rapide. Okaï n'as pas le temps d'esquiver shurikens et kunaïs qui foncent sur lui. Qui se plantent dans sa chair, dans une éclaboussure de sang. Il tombe. Le garçon blond baisse sa garde, et sourit, son adversaire vaincu. Ou pas ?

- Kawarami no jutsu.

L'adversaire est stupéfait. Il est trop tard, il a baissé sa garde. Okaï apparait derrière lui. Sa soif de sang augmente. Soif qu'il contrôle tant bien que mal...

- Kage Buyo

Le coup percuta violemment le genin, qui s'envola. Okaï n'eu que le temps d'esquiver le coup de kunaï provenant de son côté arrière gauche. Elle avait remarque qu'il était droitier, et profiter de ce point le transformant en faiblesse. Prometteuse. Okaï sortit son kunaï et para, esquiva, et du se rendre à une évidence : il ne la gagnerait pas au corps à corps. Il para un autre coup de kunaï et encaissa le coup de pied qui le projeta. Il était maintenant à environs trois mètres d'elle. Il bascula en arrière, gonfla ses poumons et rebascula en avant, crachant des billes de feu.

- Katon Tama !

Les billes de feu partirent, et touchèrent la genin qui explosa dans une bouffé de fumée blanche.

- Bunshin ?

Elle savait se servir de ses techniques elle... Elle serait effectivement plus dure à battre.

- Shuriken Kage Bunshin no Jutsu.

Une nuée de shurikens fonçait sur Okaï, il en esquiva, en bloqua avec ses gants, d'autres avec son bandeau. Un autre lui fit une éraflure.

- Ce n'est que ça ? Tu est cependant plus forte que les autres, il en faudra plus pour te battre...

Assez rapidement, il la repaira. Elle se rendit compte de son erreur, mais trop tard. Elle n'aurait pas du prendre autant de distance. Chakra concentré en fils dans sa bouche, qu'il cracha, emprisonnant la fille dans un cocon.

- Kumo Mayu

Il ferma les dents et le cocon retomba, la fille à l'intérieur, qui se débattait tant bien que mal. Il devait se dépêcher car le cocon ne serait pas éternelle, mais il était satisfait. Ils les avaient vaincus. Car ils étaient faibles, et n'avait pas attaqués ensemble. Des faibles... il en cracha de dégoûts, et couru vers sa maison. Il devait faire vite, sinon les genins auraient le temps de se relever et de contre attaquer. Que les moustiques sont pénibles... Il couru donc, vers sa maison. La colère se mêler à l'effroi, l'incompréhension, et le désir d'enfin tout savoir. Sa maison. Enfin, là, devant lui... il hésite, puis frappe bêtement à le porte. Une vision d'effroi. Sa mère se cache les yeux, adossée à un mur. Son père tiens un katana, et s'apprête à décapiter son grand père, assis sur une chaise et liais à elle avec un fil apparemment très résistant, qui semble vidé de ses forces. Avant qu'il ai pu comprendre, un coup le percute et le projette hors de la maison. Un ninja est là, bien plus fort que les autres. Peut être même bien plus fort que lui. Un Chûnin très expérimenté... ou un Jounin. Dans ce cas aucune chance.

- Okaï...

- Je suis clément. Tu verras la mort de ton cher petit fils... Okaï... moi et ta mère t'aimons. Mais depuis quelque temps tu es devenu plus mystérieux, plus puissant, et plus dangereux. Tu possède un don qu'ont certains membre de la famille qui ne s'est pas encore révélé. Ton grand père veut te le révéler, soit disant pour que tu en ai conscience et que tu ne l'utilise pas. Mais nous ne sommes pas assez sûr que cela n'arrivera pas. Nous n'avons pas le choix Okaï, et nous ne somme spas les seuls à décider. Tant que tout les deux êtes vivants, tu es un grand danger potentiel. Il est de notre devoir, à ta mère et moi, de protéger le village, et ton entourage. Pour ce faire, nous en somme réduit à devoir te tuer. Nous sommes... désolés.

Désolés ? Okaï n'eut pas le temps de s'étonner de leur phrase qu'il fut soulever du sol. Un coup, deux, puis trois... Le quatrième le propulsa dans les airs, et il s'écrasa sur le mur d'une maison. Il se releva, chancelant, pris un shuriken, le lança, disparu et réapparu derrière le ninja, kunaï à la main. Son adversaire dévia le shuriken, se retourna à la vitesse de l'éclair, prit le bras d'Okaï et l'envoya valser. Nouveau choc. Douleur. Larmes qui perle. Fureur. Il se lance sur son adversaire, danse à sa vitesse maximum autour de son ennemi, déchainant une pluie de coups. Tous parés. Coup de pieds à l'abdomen. Du sang perle de sa bouche, puis en jaillit au troisième choc.

- Pauvre petit prétentieux. Tu ne maitrise même pas tes émotions... tu ne mérite pas d'être ninja. Tu est tout juste bon à blesser une mouche.

Les dents se serrent. Tout juste bon à blesser une mouche ? Les ninjas sont des faibles ? Le pouvoir ne fait pas tout ? Pourquoi était il là, impuissant ? Alors il avait raison... son grand père ANBU s'était quand même fait piéger, et lui, lui le seul Chûnin de ce petit village, ne pouvait pas battre ce ninja qui lui faisait face. Mais il était fort était ce bien un ninja ? Okaï se sentait complètement désespérer, sans issue. Il avait vécu pour vaincre. Et il était là, pleurnichard, perdant. Son grand père était là, allez se faire tuer. Pourquoi ? De sa faute. Entièrement de sa faute à lui, le petit, le faible, celui qui n'a jamais servit à rien, le fou, le solitaire que tout le monde déteste. Qui a grandi seul, parce que personne ne voulait de lui, et il n'était même pas assez fort pour servir à quelque chose. Pourquoi ? Confusion, folie, rage, désespoir, envie de se lacérer, de lacérer le monde. Pure démence. Démence personnifié.

- Pourquoi... pourquoi suis je aussi faible... Pourquoi ? Pourquoi ?! POURQUOI ?!!! RAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAAh !!!!!

L'âme noire est là. Incontrôlable, immense, gigantesque. Elle prend son corps, le brûle. Et brûle sa raison. De l'extérieur, on voit ses yeux s'exorbiter, ses veines saillir, tout ses membre se crisper. Du chakra violet et noir tourne autour de lui, ses cheveux semblent s'électriser. Il montre les dents, tel le loup. Ses parents le regarde, horrifiés. Même le Jounin semble être surpris. Son grand père est lui en sueur, mille fois plus horrifiés que les autres.

- Mais, comment est ce possible... il n'a même pas la marque...

- Bande d'imbéciles, il ne faut pas se préoccupait de ça... sans la marque, son énergie est moins bien canalisé, et son corps et beaucoup plus attaquer. De plus, il n'est pas arriver à maitriser son Âme Noire... Arrêtez le ! Vite !

Le chakra le brûle le consume au plus haut. Et soudain, en apparence, tout se calme. Tout les tremblement s'arrête, il se tait. Il resserre ses jambes, positionne son corps perpendiculairement à son adversaire, droit comme un mur. Un mur de fureur et de folie contenu. Une explosion retenu et condensé, amplifiait. Il se met en garde. Celle ci est bien plus correcte, bien plus équilibré que d'habitude. Elle ne renferme qu'une seule envie : celle de tuer, et pour tuer il faut vivre. Enfin il relève la tête. Et là toute l'horreur apparait. Des yeux noirs orné d'une petite pupille rouge apparaissent. Le noir donne l'impression d'un abîme, d'une profondeur insoutenable. Et le rouge est l'expression exacte de sa furie démente. Le jounin lui aussi renforce sa garde, et tout dans son attitude montré que le combat ne serait plus aussi facile pour lui.

[HRP] Après une très longue absence, voici mon retour ! J'ai un peu retravailler et agrandit mon post précédent, et maintenant je vais continuer à RP. Désolé pour cette longue absence, mais j'ai eu une période sans où j'arrivais plus à RP... [/HRP]

Un cercle se forma autour des pieds d'Okaï, faisant légèrement trembler le sol. Le tourbillon de Chakra violet et noir qui l'accompagnait habituellement était un peu plus dense et rapide. Tout en restant en garde, il regarda, les yeux exorbité, sa main contracté au maximum, les doigts à moitié repliés sur eux même, comme si il ne comprenait pas ce qu'était cette chose. Puis son regard remonta sur le jounin qui était lui aussi en garde, face à lui.

- Mourir, mourir, mourir... tu veux ? C'est gratuit. Je suis qui ? Âme noire ? C'est le nom qui résonne dans ma tête. Tout est noir, tout est rouge. Mourir, mourir, mourir... tu veux ? C'est gratuit.

Il ferma les yeux, mais le Jounin hésita à attaquer et préféra renforcer sa garde, se préparant à une attaque non négligeable. Et elle vint. D'un coup, les yeux d'Okaï s'ouvrir, et ses bras bougèrent avec une rapidité inhabituelle. Ses main se croisèrent, formant un signe.

- Kage bunshin no jutsu.

Quatre clones apparurent. Ils coururent tout les cinq sur le Jounin, et frappèrent le tronc d'arbre qui était apparu. Deux des clones évitèrent de justesse les coups du ninja, puis les cinq Okaï reculèrent et se mirent en cercle autour de lui. Il se mirent à courir, courir, courir, de sorte qu'il eut été impossible d'être sûr de frapper le bon, à moins de posséder un dôjutsu, ce que ne semblait pas possédait cet homme grand, mince, et apparemment plus taillé pour le combat à distance. D'un coup, les cinq Okaï sautèrent et prononcèrent, tout en concentrant une quantité considérable de chakra dans leur bras :

- Chôdan Bakugeki !

Un grand tremblement se fit entendre. A l'intérieur de la maison, les parents d'Okaï faillirent tomber. Là où les clones avaient frappé, un cratère imposant s'était formé, dans le vide. Le ninja avait à nouveau effectue rune permutation, et les Okaï se retrouvèrent criblé de shuriken. Le Jounin souris, satisfait, voyant cinq nuages blancs disparaitre.

- Cinq ?!

Mais trop tard. Il n'eut pas le temps de se protéger ou de disparaitre que le véritable Chûnin apparu, un Chodan Bakugeki préparé et qui n'attendait que de délivrer toute sa puissance sur sa cible qui était tombé dans un piège mortel.

- Meurs !!!

Le Jounin fut frapper en plein plexus solaire, et s'écrasa sur le sol formant un nouveau cratère. Okaï lui atterrit dessus et le martela de coups de poings, le frappant à se blesser les phalanges.

- Meurs, meurs, meurs, meurs, meurs, meurs, meurs, CRÈVE !!!!

Et il frappait, frappait, frappait sans s'arrêter puis il leva le bras et concentra une nouvelle et dernière fois son chakra dans son bras :

- Chôdan Bakugeki !

Le cratère devint encore plus profond. Okaï haletait, n'arrivant plus à tenir debout, il s'éloigna et tomba parterre, roulant sur le côté. Son manque de chakra annula l'âme noire qui avait terriblement ravagée le corps d'Okaï. Il constata ce qu'il avait au Jounin, et la bile lui monta dans la bouche. Il ne put s'empêcher de vomir tant le spectacle était horrible. S'il n'était pas mort, son adversaire était dans un état critique. Il ne verrait peut être plus jamais la lumière. Son corps n'aurait jamais dû être vu par quelqu'un d'aussi jeune qu'Okaï, tant cette vision était... gore. Après environs cinq minutes, il se releva et se dirigea vers sa maison. Tout son corps le brulait affreusement, en particulier son bras droit avec lequel il avait utilisé trop de fois le Chodan Bakugeki. Ce bras avait besoin de soin vraiment très importants et le plus rapidement possible. Dans la maison, ses parents avait fuient. Il ne restait que son grand père, qu'Okaï libéra. A la joie dans ses yeux se mêlait l'épouvante. Le père d'Okaï, horrifié, avait frappé au hasard avec son katana et n'avait toucher que le bras de l'ancien ANBU. Cependant à son âge, la blessure pouvait le tuer si elle n'était pas soigner. Okaï se maudit de n'avoir pas suivi le conseil de son senseï et de n'avoir appris aucun jutsu de soin avant de partir. D'un commun accords de la tête, le grand père et le petit fils se turent malgré tout ce qu'ils avaient à se dire, et Okaï soutenant celui qui avait été son idole, celui qui lui avait donné envie de faire ce métier, ils se mirent en route vers Konoha, ooù il pourraient trouver les soins dont ils avaient besoin.

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