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 [Suna] ~ Ashigaru ~

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Ashigaru

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MessageSujet: [Suna] ~ Ashigaru ~   [Suna] ~ Ashigaru ~ EmptyVen 19 Juin - 22:55

Nom : Kutsomi (Clan déserté)

Prénom : Ashi Tsuga Nekoru, diminué en "Ashigaru"

Âge : Environ 19 ans. Ashigaru ne compte plus ni les jours, ni les années; par conséquent il ne saurait donner son âge exact.

Village désiré : Suna.

Nindô : "Attaquer dans le dos est lâche. Attaquer de front est risqué. Je préfère être lâche mais je serai le meilleur."

Description physique :

Les cheveux violets, étincelants comme le feu, des yeux pétillants pleins de malice et de ruse, de la même couleur que sa longue cheveulure, surplombés de sourcils fins ... Un petit nez pointu, un sourire hypocrite tel un kidnappeur en train d'amadouer sa "proie" ... Une peau lisse et douce et un visage charmant; voilà comment décrire en quelques mots le jeune Ashigaru.
Mesurant environ cent quart-vingt-deux centimètres pour soixante-huit kilos et quatre cents grammes. Un corps athlétique bien batti, qui en général est mit en valeur par des habits noirs moulant. Ses muscles sont entrainnés par un entrainement vigoureux et régulier. En deux mots, Ashigaru est un garçon qui, au niveau physique, s'en est très bien sorti.
Ses goûts vestimentaires sont très peu variés. D'ailleurs, sa garde robe ne possède qu'un seul assortiment de vêtements : Un haut noir, des "brassards" noir, un pantalon noir et des chaussures ... noires. Chaque habit possède ses propres caractéristiques. Le haut a été cousu avec de un fil très fin dont on ignore le nom. Celui-ci est extrêmement léger (environ le poids d'une paire de chaussettes), pourtant il a la résistance d'une plaque de métal ... Ainsi, Ashigaru possède une protection efficace qui ne l'encombre pas. Ses "brassards" comme il les appelles, l'aident à l'utilisation de son chakra. Bien que son contrôle soit parfait, il n'arrive à en puiser qu'une toute petite partie; ces accessoires servent à faire circuler son chakra normalement, et donc de profiter entièrement de ses ressources. De plus, ils permettent de cacher certains tatouages très étranges ... Les chaussures sont souples et agréables, et lui permettent de gagner en rapidité. Quant au pantalon, il n'a rien de spécial, il est juste très classe !


Description morale :

Les principes d'Ashigaru sont tous le contraire de son physique; alors que ce dernier est quasi-parfait, il a de grosses lacunes dans son état d'esprit. Tout d'abord, c'est quelqu'un qui est plutôt associable. Il ne cherche jamais le contact avec les autres, que ce soit enfant, adolescent ou adulte, et fuit généralement les conversations. A l'inverse, il adore écouter celles qui ne le regarde pas ... De plus, il est généralement froid avec les gens, bien qu'on pourrait simplement assimiler cela à une certaine envie de garder ses disances ... En réalité, Ashigaru n'est simplement pas un grand bavard ... Par ailleurs, il est extrêmement doué pour manipuler les plus faibles que soit, et il parvient toujours à se rallier l'avis des gens grâce à un don de persuasion très fort. Quoi qu'il en soit, il n'a jamais pu prouver sa loyauté ou sa fidélité, bien que ces valeurs lui soient chers pour ses rares amis ainsi que ses supérieurs qu'il respecte particulièrement.
Mais on ne peut pas n'avoir que des défauts, ou que des qualités ! Le monde n'est pas tout blanc ou tout noir ... En effet, Ashigaru est quelqu'un d'extrêmement d'intelligent, et qui aime faire profiter de son savoir et de son talent aux personnes les plus démunies. Donc, même s'il ne va pas chercher à consoler une vieille dame qui vient de se faire enlever son petit-fils qu'elle devait garder pour la semaine, il va tout de même exterminer ces "troubles-fête" qui s'en sont lachement prit à une personne plus faible, et ramener le petit chez sa grand-mère ... Vous voyez, Ashigaru est finalement quelqu'un de très bien !

Histoire du personnage : A la suite

Force : 20
Défense : 10
Charisme : 5
Constitution : 20
Destérité : 15

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MessageSujet: Re: [Suna] ~ Ashigaru ~   [Suna] ~ Ashigaru ~ EmptySam 20 Juin - 15:01

Ashigaru a écrit:
Histoire du personnage :


Un livre de titre inconnu, d’auteur anonyme, connu sous le seul pseudonyme d’Ashigaru. Ce titre est une œuvre autobiographique, et tout ce qui est dit n’est que pure vérité. L’auteur, qui généralement parle de lui à la troisième personne, a choisi cette fois-ci de narrer son histoire en employant le pronom « Je ». Un livre digne des plus grands, à lire absolument.


1- Prologue : « Pourquoi ? »

C’était la question préférée de mon père. A vrai dire, je ne l’ai que très peu connu. Je sais juste que c’était un marchand ambulant, très absorbé par son travail, et c’est pour ça qu’il n’était que rarement présent au foyer familial. Mais les rares fois où il rentrait à la maison, pour passer un peu de temps avec sa famille, c’était pour me demander « Pourquoi ? ». J’imagine qu’il ne m’a jamais beaucoup aimé … En fin de compte, c’est lui qui avait raison. Pourquoi ? Telle est la question. Seulement, je crois que ces interrogations ne prennent un sens que depuis que je me les pose moi-même. Lui, tout ce qu’il me demandait, c’était des « Pourquoi tu n’es pas dans ta chambre ? », « Pourquoi tu me regardes comme ça ? » ou encore « Pourquoi diable ai-je un fils aussi stupide ?! » … Oui, il ne m’aimait pas. En fait, ma seule présence l’insupportait, c’est pourquoi quand il était à la maison, je faisais de mon mieux pour l’éviter ; personne ne s’en plaignait. Fort heureusement pour moi, il ne venait pratiquement jamais ... Jusqu'à mes six ans.

Mais, malgré tout, cet homme m’a permis de m’épanouir. C’est le premier à m’avoir remis en question, et peut-être le seul. Et grâce à lui, mon esprit est beaucoup plus ouvert. Je garde pourtant des traces de ses passages à la maison. Certains me voient comme quelqu’un de désagréable, d’étrange et même malfaisant. Je n’écris pas pour me défendre, Dieu sait qu’ils ont raison. Pourtant, sachez que je ne l’ai pas voulu ; je suis comme on m’a façonné. Longtemps, j’ai été sujet de railleries, de plaisanteries obscènes et même de violences (à commencer par mon père). Oui, mon enfance fut difficile. Mais je n’écris pas pour me lamenter … L’amour que me portait ma mère m’a permis d’avancer, de continuer à me battre et à exister ; mon frère jumeau a également joué un rôle important. Cela, je vous l’expliquerai par la suite. Et comme je le disais, mon père m’a quand même appris à me poser cette simple question : « Pourquoi ? ». Mais commençons par le commencement …



2- Naissance et rencontre avec le père

Je ne sais pas grand-chose sur ma naissance ; la majeure partie des informations que je détiens sont bien évidemment tirées des souvenirs de ma mère, et non des miens. C’était une jolie soirée d’été, le couché de soleil était magnifique, les cigales criaient à pleins poumons. La nature était en harmonie dans la petite parcelle de verdure qui était notre. Ma mère était une kunoichi de Suna, et elle avait acheté un bout de terrain en bordure de la forêt du pays du feu, spécialement pour son accouchement. Elle ne voulait pas que notre première image du monde ne soit que sable et poussière. Ma naissance s’est donc passée dans une petite cabane, loin de l’agitation du village, qui, à cette époque, était en guerre. Je suis né le premier, précédant mon cadet de vingt minutes. La sage femme m’avait lavé, essuyé, choyé. Dès mes premiers instants, je connaissais l’affection. Puis quand ma mère me prit dans ses bras, je me sentis immédiatement en sécurité. Cette femme … Elle n’était que douceur, amour et tendresse. Puis je fus déposé dans un berceau, dans lequel je dormis pour la première fois. Quelle sensation agréable lorsque nous sommes plongé dans un profond sommeil ! Mes trois premiers mois de vie furent tous semblables : siestes, repas au lait maternel, sieste … Je jouais de temps à autre avec mon frère, mais à cet âge là, nous n’étions presque des étrangers l’un pour l’autre : comment se rendre compte des liens qui nous unissent âgé d’à peine trois mois ?

Ce ne fut qu’à l’âge de deux ans que je rencontrai mon père pour la première fois. Je parlais déjà très bien pour mon âge, et je pouvais marcher, courir, sauter partout dans la maison (nous étions revenu à Suna depuis plus d’un an et demi) avec toute légèreté. A croire que mes jambes avaient toujours su faire cela. Lorsque mon paternel entra dans la maison, j’étais tout excité ; je savais que ce n’était pas n’importe qui. Mais quelle ne fut pas ma déception quand je vis l’expression de dégoût qui encombrait son visage au moment de notre rencontre ? J’étais tellement habitué à recevoir toute l’affection possible de ma mère que l’indifférence de mon père me bouleversa. Il ne s’attarda pas longtemps devant moi, et se contenta d’un léger « bonjour » … Je fus tout de même un peu rassuré en voyant que son comportement ne changea pas avec mon frère. Nous échangeâmes alors un regard anxieux, et la peur de l’un permettait d’atténuer celle de l’autre, et vice-versa. Puis, mon père rejoignit ma mère dans la cuisine pour discuter avec elle. Elle semblait légèrement gênée, elle qui d’habitude était tout le temps sur d’elle. Ce fut la dernière vision d’elle avant que mon père ne ferme la porte derrière lui. Je ne sais pas pourquoi, mais je me suis dépêché de me cacher derrière la porte et d’écouter leur conversation …

« - Je sais bien que ça a dû être difficile de les élever tous les deux pendant tout ce temps – pour moi la vie n’a pas été de tout repos, j’ai eu énormément de travail … Mais justement ! Pourquoi ne pas les avoir confiés à une nourrice ? Ou même à une agence d’adoption ! »

« - Quoi ? Comment peux-tu dire des choses pareilles ?! Ce sont nos enfants … Nos enfants ! Il serait inhumain de les abandonner … Inhumain … »

« - Ecoute, c’est une lourde charge de travail. Tu ne peux t’en occuper éternellement ! Ils vont te causer plus de soucis que de bonheur … Et je ne veux pas que ça arrive. Pourquoi ne pas m’avoir averti plus tôt de leur naissance ? Je m’en serai chargé si on m’avait prévenu plus tôt … »

« - Tu es très difficile à joindre … Tu n’as aucun endroit fixe où je pourrai envoyer de message par faucon voyageur … Je ne savais comment te contacter ! »

« - Tu sais bien que l’Office de Marchands Ambulants de Suna (O.M.A.S.) se charge de nous transmettre chaque message que nous recevons. Pourquoi ne pas leur avoir envoyé de lettre, à eux ? Je l’aurai eu quinze jours plus tard, au maximum. »

« - Je … Je n’y ai pas pensé … »

« - … Ca ne fait rien. Viens que je t’embrasse. Tu m’as tant manqué ! Nous nous occuperons de tout ça demain, d’accord ? Il est tard, allons dormir. »

Déjà, je pouvais constater qu’il ne tenait guère à nous. Et puis, par trois fois ce « Pourquoi ? » … Je ne me doutais pas à l’époque que la quasi-totalité des choses qu’il me dira étaient ces interrogations. Il parlait déjà de se débarrasser de nous … Pourquoi ? Je ne me doutais pas non plus que toutes ces questions qui germaient en moi, ces interrogations, ces suppositions, tout partaient de lui. A un moment je me suis demandé s’il n’avait pas fait cela volontairement, mais ce n’était pas vraiment envisageable, en sachant tout le mal qu’il m’a fait … Je retournai auprès de mon frère, le cerveau en ébullition, juste avant que mes parents ne sortent de la cuisine. Mon père semblait toujours aussi préoccupé à nous éviter, tandis que ma mère nous prit dans ses bras, nous priant sagement d’aller nous coucher. Je su dès lors que elle tout comme moi, et probablement mon frère, craignions fortement le marchand qui était notre père … Cette nuit là, je ne dormis point, trop anxieux à l’idée de la décision que mon père prendrait le lendemain. Mais, par une chance inouï, en guise de père, nous trouvâmes le lendemain qu’une lettre nous indiquant qu’il avait du s’en aller précipitamment pendant la nuit pour une livraison importante. Nous ne devions pas le revoir avant mes six ans.

3- Une enfance sans encombre … Jusqu’à mes six ans

Je ne sais pas pourquoi, j’ai toujours été très heureux étant petit. Bien sur, il y avait ma mère, et sa gentillesse. Elle passait plus de temps à s’occuper de ses deux fils que de s’occuper d’elle-même. Bien sur, il y avait mon frère, qui semblait au fil du temps prendre un rôle de grand-frère. Il était plus dégourdi que moi à l’époque, et il répétait sans cesse qu’il devait faire attention à moi. J’étais plutôt le théoricien, et lui le praticien. Nous avons grandi dans l’amour maternel, sans se soucier du monde extérieur à notre petite bulle, et nous étions très bien comme cela. Lui et moi, nous étions pareils. Ou presque, car je m’aperçut très vite que j’avais quelque chose en plus que lui. J’avais en effet une sorte de don de persuasion, qui faisait que beaucoup de personnes croyaient en ce que je disais. Quand j’avais quatre ans, je me suis amusé à faire des sortes de tests. Je racontais n’importe quoi à une vingtaine de personne, des mensonges grossiers, et étrangement tout le monde me croyais … De même quand je demandais de l’aide pour quelque chose, il semblait tous accourir pour me rendre service, comme si … je pouvais les manipuler. Comme une marionnette. C’est à partir de ce moment que j’ai voulu me spécialiser dans l’art du Kugutsu. Je me suis dis que j’y étais peut-être prédestiné … En tout cas, j’ai toujours réussi à obtenir tout ce que je voulais de la part des personnes plus faibles que moi – j’ai donc du attendre de grandir un peu pour confirmer cette hypothèse.

Nous avions l’habitude avec mon frère, d’aller jouer au ballon dans les bancs de sables, près de la falaise, avec les autres garçons. J’étais toujours dans l’équipe des plus petits et des moins expérimentés, comme si on se débarrassait de moi. Mon frère, lui, était reconnu des autres, surement grâce à son plus fort charisme. Un mélange de jalousie et de fierté envers lui m’animait, mais jamais je ne lui en ai voulu. D’ailleurs, je ne m’en suis jamais plains ; j’ai toujours conservé une certaine distance entre les autres enfants de mon âge et moi. Je n’étais pas très bavard en dehors de mon foyer, et en fin de compte, je ne m’amusais pas vraiment. Mon réel plaisir était d’étudier. Tout petit, je me suis intéressé à l’art ninja, et tout particulièrement au ninjutsu (le taijutsu étant pour moi trop « violent » à cause de mon physique assez fragile à l’époque, et la genjutsu ne m’attirant pas plus que ça). Et c’est à l’âge de cinq ans que je compris la signification des « Kekkai Genkai », les pouvoirs héréditaires. Ma mère était elle-même une spécialiste du Kugutsu, et m’expliqua que ce pouvoir, propre au village caché de Suna, était aussi présent dans mes gênes, et que le moment voulu, ce pouvoir surgirait et se développerai, pour faire de moi un marionnettiste très doué. Lors de mon anniversaire de mes six ans, je lui ai demandé :

« - M’man, quand est-ce que je serai ninja ? »

« - Comme tu vas vite ! Tu n’as que six ans … Tu dois patienter un peu, et quand tu auras neuf ans, nous t’inscrirons à l’académie avec ton frère, et vous deviendrez d’excellents ninjas, j’en suis sure ! »

« - Nous ? »

« - Oui, j’ai une merveilleuse nouvelle ! Ton père a obtenu une prime et passe maintenant « Marchand », tout court ! Donc, si on enlève ambulant, tu en déduis que … ? »

La peur m’envahit tout à coup …

« - Il va venir habiter avec nous … ? »

« - Ouii ! Il va être ravi de voir comment toi et ton frère avez grandi ! »

« - Sans aucun doute … Oui, sans aucun doute. Je … Euh … Quand c'est qu’il revient ? »

« - Demain. »

Ma vie, à partir de ce lendemain tragique, changea du tout au tout.
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MessageSujet: Re: [Suna] ~ Ashigaru ~   [Suna] ~ Ashigaru ~ EmptySam 20 Juin - 16:38

Ashigaru a écrit:
4- Gloire à Sithis !

Notre mère entra dans notre chambre pour nous réveiller le lendemain, à l'aube. Un mince rayon de soleil éclairait un petit peu la pièce, filtré par les rideaux pourpres tirés sur les fenêtres. Je n'avais pas fermé l'oeil de la nuit, elle a me trouva déjà éveillé, assis contre le mur sur mon oreiller. Mon regard était flou, la fatigue engourdissait mon esprit. Je priais de toute mon âme pour que mon père ne revienne pas, car j'en étais effrayé. Mais je ne pouvais changer le cour de l'histoire ... J'étais seul face à mon destin. Mon père, qui était en fait arrivé tard dans la nuit, glissa la tête dans l'entrebaillement de la porte. Aucun sourire ne s'affichait sur son visage dur, sans émotion. Je le reconnaissais; il était exactement comme quatre ans auparavant, toujours aussi froid et antipathique. Nous prîmes notre petit déjeuner tous ensemble, le silence s'était installé. Ma mère annonça qu'elle partait faire des emplettes au marché des quartiers bas, et qu'elle ne reviendrai que pour le déjeuner. Soit une promenade d'environ quatre heures. Quatre heures à rester seul avec ce fou ... A peine la femme de la famille sortit de la maison, que notre père mettait les choses au clair.

« - Ecoutez bien, vous deux. Je ne suis pas votre mère, vu ? Alors, il y a quelques petites choses que vous devez savoir. Ici, dans ma maison, c’est moi qui suis le chef. Vous avez passé six années à vous trainasser sans rien faire de vos mains, et vous vous êtes ramolli. Votre mère n’a pas su gérer votre éducation comme il le fallait, alors je me chargerai personnellement que cela change. Je rétablirai l’ordre ; et qui dit ordre dit autorité. Ainsi, je me réserve tous les droits à votre égard. Si vous désobéissez, si vous vous comportez mal, si vous me parlez mal … Je vous corrigerai, et croyez-moi je sais m’y faire. Vous serez punis, châtiés, et privés de sortie. Ces règles entrent en vigueur dès aujourd’hui. Et … Pourquoi tu me regardes comme ça, toi ? »

Une haine inexplicable s’emparait de moi. Peut-être cela s’était-il ressenti dans mon regard, car mon père l’avait décelé. Il me décrocha alors une violente gifle, et la marque rouge de sa main apparu sur mon visage. Ma joue était douloureuse, mais je me refusai à céder. Je me redressai, puis attendit qu’il reprenne. Il nous expliqua toutes les modalités et les conditions requises pour qu’il puisse vivre heureux, et non gêné par deux « moucherons ». Il nous envoya alors dehors, nous donna un pot de peinture, un pinceau et une échelle, et nous ordonna d’aller repeindre le toit. Ce fut une expérience éprouvante, car à six ans, il était difficile de ne pas avoir peur à cette hauteur … Nous y arrivâmes malgré tout, et mon père nous libéra peu avant le retour de ma mère. Il ne voulait pas qu’elle sache cela. Et puis, il savait qu’il intimidait trop ses deux fils pour qu’ils aient le courage d’aller se plaindre à leur mère. Et pendant deux mois, ce fut la même chose. Dès que notre mère sortait, nous étions exploités, battus et agressés. Il ne se retenait pas non plus de nous injurier, de nous dénigrer et de nous rabaisser à longueur de temps. C’en était trop pour mon pauvre frère et moi-même. Il fallait se sortir de cette situation insoutenable, qui prenait avec le temps de plus en plus d’ampleur. La terreur régnait dans notre maison, mais jamais nous n’avons prévenu personne. Pourtant, il fallait bien faire quelque chose … Mais à cet âge, il est difficile de prendre des décisions d’adultes … Nous étions donc condamnés. Mon père ne cessez de nous interroger, et ce fameux « pourquoi ? » hantait nos jours et nos nuits.

Cinq ans plus tard, nous étions devenus des garçons robustes, bagarreurs et doués, mais la crainte nous envahissait. Alors âgés de onze ans, nous ne connaissions que haine, souffrance, colère, peur … Rien de recommandable pour des enfants de cet âge. Pendant ce temps, ma faculté de manipuler les gens se manifestait de plus en plus, et c’était presque un besoin de savoir que des personnes étaient plus faibles et méprisables que moi. Mon asociabilité allait elle aussi en grandissant. En fait, les seuls liens que je nourrissais étaient ceux avec ma mère et avec mon frère. Ce dernier était toujours là pour me soutenir, me dire de tenir bon et de m'accrocher, et de m'aider à me relever. Nous ne parlions jamais de notre père. Si avec lui, le mot joie n'existait pas, il ne fallait surtout pas éteindre cette flamme lorsqu'on se trouvaient seuls, libres comme le vent. Un jour, pourtant ...

« - Ca ne peut plus durer ! »

« - Quoi donc ? »

« - Ca ! Cette situation, cette vie, ce père ! Je veux en finir avec tout ça ! Qu’il aille au diable ! »

« - Au diable … »

Mon frère se calma, et posa un regard interrogateur sur mon expression ahurie. Je secouai la tête, et le regarda de même, avec insistance.

« - J’y ai réfléchi, figures-toi. J’ai peut-être une solution, mais pour cela il faut que tu y croies. Car admettons-le, l’idée est totalement farfelue, tirée par les cheveux et … dangereuse. »

« - Comment ça ? Dangereuse pour qui ? Nos vies ? »

« - Disons surtout notre santé mentale. »

« - »

« - As-tu déjà entendu parler de Sithis ? »

« - Si qui ? »

« - Sithis. Le Dieu de la Mort, le fantôme vengeresque, l’âme noire … Il a plusieurs noms, tous plus sombres les uns que les autres. J’ai lu dans un manuel de sorcellerie qu’il y avait possibilité de l’invoquer et d’implorer son jugement. On pourrait, à ce qu’on dit, lui supplier de prendre l’âme d’une victime … »

« - C’est du délire ! »

« - C’est pour ça que j’ai dit qu’il fallait y croire. Mais je suis persuadé que ça marche. »

« - Et en quoi cela peut-il nous aider ? »

« - Eh bien, nous ne voulons plus de papa, si ? »

Mon frère déglutit avec difficulté. Il commençait à comprendre.

« - Tu … Je … Mais … Oui, peut-être … Ca peut marcher … Mais je le ferai, je ne veux pas que mon petit frère aie un mort sur la conscience … »

« - Je suis ton aîné ! »

« - Peu importe … »

Il ne pouvait plus prononcer mot. La peur le rendait muet, mais une peur tout à fait différente que celle qu'il connaissait déjà. L'angoisse montait, son estomac se nouait, tandis que je sortais le dit livre, que je lui tendis. Il y avait un marque page à l'endroit intéréssant. Mon frère lu les instructions. Autant le faire maintenant. Il fallait trois éléments : inscrire le nom de la victime sur le sol, avec du sang; entourrer l'inscription d'un double-pentacle à la craie blanche, entourré dans un cercle; placer des bougies à chaque extrémité des pentacles. J'allai chercher des bougies, et de quoi les allumer. Etant revenu avec les morceaux de cire dans les mains, je refermai la porte derrière moi, à double tour. Mon frère s'entailla la main à l'aide d'un couteau, et écrivit le nom de son père sur le sol, gémissant à voix basse. Ceci fait, il sortit de sa poche une vieille craie presque finie, et dessina le motif comme indiqué sur le modèle, dans le livre. Enfin, je déposai et allumai les bougies. Mon frère prononça les paroles magiques, et ... Il apparut. Un diable immatériel se dressai devant nous, noir comme l'obscurité de la nuit, cruel comme mon père ... Ce dernier, d'ailleurs, poussa un cri strident, puis plus rien. C'était fini ? Mais le diable n'avait pas bougé ... Il fixait mon frère du regard.

« - Je viens pour toi … »

Et mon frère poussa le même cri perçant. Son âme fut aspirée hors de son corps. Je gémissai :

« - NOOOON ! NOON, PAS LUI ! Noon … non .. n… »

Je tombai à la renverse, comme soudain fatigué. Je compris alors que c'était la punition pour avoir tué notre père ... Oeil pour oeil, dent pour dent, vie pour vie ... Pourtant, moi, je ne l'avais pas vraiment tué. Je savais que moi, je n'étais pas en train de mourir. J'étais seulement en train de m'évanouir. Mais la personne qui m'étais le plus chère venait de me quitter ... Il ne protègerai plus, désormais. Finalement, j'aurai peut-être préféré mourrir avec lui ...


5- Epilogue

Huit ans plus tard, donc cette année, je quitte la maison pour vivre ma propre vie. J'ai quand même décidé de rester au village, trop attaché par les souvenirs qu'il renferme. Je suis dorénavant un excellent shinobi de Suna, et on m'a décerné le rang de (Genin/Chuunin/Juunin/Sannin/Kage Very Happy Cocher la bonne case ^^). Je me distingue des autres par ma maîtrise du Kugutsu, l'art de manipulation des marionnettes ... Je possède une vingtaine de pantins, mais je n'en utilise généralement que deux. Dix d'entre elles sont une sorte de lot de groupe; si je suis amené à les utiliser, ce sera tous ensemble. Les huit autres ont tous des particularités qui leurs sont propres, mais seuls deux sont vraiment puissants. Les deux marionnettes que j'utilise régulièrement ne sont pas forcément les plus performantes, mais ce sont celles que je contrôle le mieux. Avec elles, je compte accomplir de grandes choses ... Mais comme je l'ai dit, je ne manipule pas seulement les marionnettes ...

Je dédicace ce livre à mon frère bien aimé, qui aura su m'accompagner durant onze ans. Il fut mon pillier, ma roue de secours, ma bouée de sauvetage. Je l'en remercie de tout mon coeur.


Dernière édition par Ashigaru le Sam 20 Juin - 23:14, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: [Suna] ~ Ashigaru ~   [Suna] ~ Ashigaru ~ EmptyDim 21 Juin - 12:02


Situation une :

Le sable chaud de Suna, par cette journée ensoleillée, était mou et agréable. On s'y enfonçait légèrement en marchant dessus, donnant l'impression d'un sol maléable. Il devait être un peu plus de midi, et comme à cette heure la plupart des gens passaient à table, les rues étaient déserte. Seul un homme semblait être dispensé de ce repas. Il avait trouvé un banc pour se reposer, à l'ombre pour fuir la chaleur du désert, et avait en main un parchemin. Il était cacheté de la main du Kazekage, signifiant que le document était tout à fait officiel. Il s'agissait d'un ordre de mission, qui débuterait cette après-midi, à quatorze heures. Le principie plaisait beaucoup au jeune Ashigaru, car cette mission n'était que mensonge et hypocrisie : il devrait mentir continuellement, et sans scrupule. Cette perspective semblait très enrichissante, et il avait hâte de commencer.

L'heure du "départ" arriva bien vite. Ashigaru entrait à peine dans ladite forêt, que déjà les ennuis commençaient. Ses deux compagnons, qui formaient avec lui l'équipe six, ne semblaient pas motivés pour cette épopée. Ils avaient trop peurs, car leur talent d'acteur n'égalait pas celui du leader du groupe. Par ailleurs, ils n'avaient pas son tempérament, et pouvaient céder facilement à la panique. Ashigaru les "autorisa" à rester sur place, car des shinobis non-motivés ressemblaient surtout à des boulets qu'autre chose. Il se retrouvait donc seul face à l'adversité ... Il avait apprit son ordre de mission sur le bout des doigts, pour ne pas commettre d'impairs. Son premier objectif était de trouver le campement de cette mystérieuse guilde. Enfin, on pouvait plutôt appeler ça une communauté, voire une association, car un regroupement d'à peine quelques hommes, perdus en pleine forêt et sans aucune expansion avec l'extérieur, ne méritait pas le titre de guilde. Son équipement était léger; une dague simple à double tranchants, dont le pommeau semblait très abîmé et la lame totalement rouillée, ainsi qu'un parchemin, qui ne lui serait normalement pas utile. En tant qu'expert en Kugutsu, Ashigaru se battait avec des pantins articulés, et généralement il n'en utilisait que deux. L'une était tout à fait spéciale. Il s'agissait d'une sorte de vers géant, qui se terrait sous terre en attendant que la proie passe au dessus. Ceci fait, elle émmergeait brusquement tout en avalant l'enemi, sans le mâcher; son estomac était en quelque sorte une porte de liaison entre l'endroit présent et une cellule en sous-sol de sa maison (donc une sorte de porte dimensionnelle, quoi), où il gardait en captivité un tigre à dent de sabre, qui n'était jamais nourri ... Autant dire que la mort était particulièrement douloureuse. La deuxième, était un pantin simple, destiné à l'offensive, possédant plusieurs moyens d'attaques, tous jouant avec le poison. Ces deux marionnettes lui avaient prit un temps considérable à développer, et il était extrêmement satisfait du résultat.

Cela faisait maintenant une heure qu'il marchait. Normalement, la traversée de l'entrée jusqu'au campement ne prenait qu'une dizaine de minutes, mais il avait du faire plusieurs détours, afin d'éviter pièges, embuscades, etc. Il avait donc emprunté un chemin sur, et ne connaissant pas le niveau de ses adversaires, il avait prit toutes ses précautions (dévoilées par la suite). Il avait choisit une traversée sécurisée, comme une fourmis s'infiltrant dans un nid de cafards. Il n'aimait guère les méthodes "bourrines", à savoir "je fonce tout droit et je défonce tout". Ses manières étaient peut-être considérées comme lâche, mais il se contentait juste d'éviter de se battre lorsqu'il s'averait que c'était inutile. Un choix sage que n'aurait pas fait tout le monde, mais en réalité il cherchait juste à préserver ses forces pour arriver opérationnel devant le chef. Ses cheveux violets, déjà mal coiffés avant de partir, s'étaient entremmêlés de plus belle sous l'effet du vent. Il s'arrêta donc pour passer sa main dedans, tentant d'enlever un maximum de noeuds. Il avait la tête baissé, et dans le reflet de la flaque d'eau se trouvant devant son nez, il découvrit ... le campement.


Situation deux :

Il se trouvait à une vingtaine de mètres, et il pouvait voir l'immense palissade ainsi que la grande porte, surveillée par un garde. Il ne l'avait pas vu, aussi s'empressa t-il de se faufiler derrière un arbre pour ne pas être repéré. Il grimpa dans celui-ci, et observa l'endroit. L'espace était dégagé, la garde avait une bonne vue d'ensemble. Il gardait l'entrée, et ne semblait pas décidé à laisser entrer n'importe qui. L'arbre dans lequel il se trouvait (un pin) se trouvait être le plus rapproché du camp, il ne pourrait donc passer par le toit sans se faire repérer.

«- Hmmm »

Il avait donc deux solution : passer par la porte principal, et là le garde le laisse entre ou meurt; faire une diversion afin de s'introduire par le haut et accéder au camp sans être repéré. Il préféra la deuxième option, et regarda ce qui l'entourrait, afin de trouver quelque chose, un objet qui pourrait l'aider à attirer l'attention du garde dans un endroit éloigné de sa position. Un projectile, voilà ce qu'il lui fallait. Il n'eut pas de mal à trouver une pomme de pin, une dure et grande. Il fallait maintenant la lancer à un endroit opposé à sa direction, de façon à ce que le choc entre la pomme de pin et la surface qu'elle atteindra fasse un maximum de bruit ... Sachant que le fruit du pin n'est pas un objet très lourd, il est évident que personne ne remarquerait sa chute provoquée. Il y colla donc un parchemin explosif, et le lança de toute ses forces. Il atteignit un gros rocher, et au moment où le contact se fit, une détonation retentit. Le garde, aussitôt, dégainna son glaive et se précipita à l'endroit du "crash".

« - Que … ?! »

Ashigaru en profita. Il sauta de son perchoir, et courrut en direction du toit. Sa souplesse et son agilité lui permirent de grimper facilement la façade, et il eut largement assez de temps pour se jeter à plat ventre, afin de ne pas se faire repérer par le garde qui revenait à son post, méfiant. Il rampa jusqu'à l'autre bout du bâtiment, puis se laissa glisser le long de la gouttière. En face de lui se trouvait un immense campement, constitué de multitudes de tentes, de couchettes et de brigands. Le petit bâtiment central ressemblait à une sorte de bungalow, gardé par un garde: probablement au chef. En tout cas, infiltration réussie.



Situation trois :

Caché derrière une benne à ordure, Ashigaru attendait. Comme il ne pouvait pas prévoir si le chef allait l'accepter ou non, la discretion semblait la meilleure tactique à aborder. Et puis, étant entré par effraction, il se discréditerait légèrement en affirmant vouloir intégrer le groupe. Mais à ça, il avait un argument. Ces gens là n'étaient pas purs comme neige, et bien souvent ils transgressaient les lois appliquées par le gouvernement. Alors, pourquoi lui serait obligé de respecter leur règle à eux ? Tout comme eux, il n'obéissait qu'à ses propres envies et faisait comme bon il lui semblait; enfin non, il jouait le jeu, bien sur. Mais il ne pu d'empêcher de s'arrêter sur cette affirmation, qu'il venait lui-même de penser. « Enfin non, il jouait le jeu, bien sur ». Pas si évident que ça. En tant que shinobi de Suna Gakure no Sato, il obéissait aux ordres, surtout à ceux qui venaient du Kazekage en personne. Pourtant, l'idée qu'il soit utilisé ne lui plaisait guère ... Il n'aimait pas trop l'idée de l'arroseur arrosé, donc en ce cas-là du manipulateur manipulé ... Il suivait son nindô, la voie qu'il avait choisi, et n'obéissait en premier lieu qu'à ses propres règles, celles qu'il avait fixé. Si, à cette époque, il avait choisi de se mettre au service du Kage de Suna, cela ne signifiait pas forcément qu'il serait à la botte du vilage caché du sable indéfiniment. Ashigaru était un homme ambitieux, et il était inconcevable que sa "carrière" soit freinée par d'autres. Cette discussion intérieure l'énervait, aussi décida t-il de ne plus y penser. Même s'il effectuait cette mission parce qu'IL le voulait bien ... La nuit était maintenant tombée, les feux de camps étaient allumés, et le campement était maintenant prit dans un sommeil profond. Seuls les gardes veillaient encore. Il n'y en avait que trois à l'intérieur. Deux qui effectuaient des rondes régulières, passant et repassant toujours au même endroit et au même moment. Il calcula leur fréquence de passage, et réussi à en déduir le moment exact pour courir vers la base du chef. Il s'élança à ce moment là, en direction du garde qui surveillait l'entrée. Celui-ci remarqua la présence de l'intru ...

« - Al… »

Mais d'un simple mouvement de doigt, Ashigaru fit surgir la marionnette qu'il avait préparé en forêt. C'était le vers géant, Rorskhäl comme il l'appelait. Le garde n'eut pas eu le temps de crier « alerte » que déjà il était englouttit. Le garde mort, il prit la clé qui se trouvait à sa ceinture, et cacha le corps dans la pénombre, pour que les gardes de ronde ne le trouve pas tout de suite. Il avait besoin d'un peu de temps pour convaincre de le chef de l'accepter. Il ouvrit la porte à l'aide de la clé, car elle était vérouillée de l'intérieur; puis il tourna la poignée et entra.

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MessageSujet: Re: [Suna] ~ Ashigaru ~   [Suna] ~ Ashigaru ~ EmptyDim 21 Juin - 12:07


Situation quatre :

Le chef était assit devant un bureau noir, la tête dans ses paperasses. Il tournait le dos au jeune Kutsomi, et semblait ne pas l'avoir entendu entrer. Pour un chef de guilde s'avoisinant à un chef de brigands, il avait des goûts plutôt raffinés. La pièce était propre, le lit était fait ... Un tapis rouge et or ornait le sol, tandis que des rideaux pourpres étaient tirés sur les fenêtres. Il n'y avait pas d'électricité : des chandeliers étaient allumés pour éclairer la salle, donnant un peu une ambiance de réception plutôt chic. La commode était en bois de chêne, d'un marron sombre. La tapisserie, sobre, était de couleur grise, sans pour autant donner un ton sombre. Le chef, lui, portait un chapeau de cuir et était vêtu de vert pâle, sans aucune vulgarité.

« - Bien le bonjour. »

Le chef sursauta. Il fit volte-face, dégaina son katana et frappa. Le geste était rapide et puissant, mais prévisible. Ashigaru le para avec sa petite dague rouillée. Pourtant, à regarder de plus prêt, ce n'était pas vraiment couleur rouille ...

« - Qui êtes-vous et que voulez vous ?! »

« - Mon nom a peu d’importance … Je suis venu demander une place dans cette guilde, j’ai cru entendre que vous recrutiez. »

Le chef affichait une expression incrédule, ahurie. Il ne comprenait pas trop ce qu’il se passait, d’autant que la fatigue commençait à le gagner après plusieurs veillées tardives successives.

« - Eh bien … Oui mais … Comment êtes vous entré ? Et le garde ? »

Le shinobi de Suna éclata d’un rire sournois ?

« - Le garde ? Vous appelez cela un garde, vous ? Non, sérieusement, ce n’était qu’un ramassis de fientes, un détritus … Vous n’avez pas besoin de vous entourer de personnes incompétentes ! Il ne vous était d’aucune utilité, croyez-moi ! Vu la facilité avec laquelle je l’ai tué … »

Le chef leva son katana et le pointa sous le coup d’Ashigaru.

« - Tu l’as tué ? »

« - On se tutoie ? Eh bien oui, je l’ai tué. Mais est-ce une mauvaise chose en soi ? Je suis venu me mettre à votre service, et je pense que je vaux mieux que l'ensemble de tous les gardes réunis ici. »

« - Pourquoi te ferais-je confiance ? »

« - Mhhh, je peux te raconter mon histoire, et tu comprendras pourquoi je veux être des tiens. J’ai une revanche à prendre sur cette société … »

« - Je t’écoute. »

Et Ashigaru débuta ce qui sera peut-être son plus gros mensonge à ce jour.

«- Je suis originaire d’Iwa, le village caché de la roche. J’appartiens à une famille nombreuse composée de mes parents, bien sur, ainsi que de deux frères et trois sœurs. Nous habitions dans les quartiers pauvres du village, car bien que mon père ait un travail plus qu’honorable, cela ne suffisait pas à nourrir huit bouches. D’autant plus que ma mère était femme au foyer … La guerre arriva rapidement, et les combats entrainèrent la crise. Elle fut tout d’abord politique, et les hauts placés du village entrèrent intérieurement en conflit. Puis l’économie elle-même fut touchée ; l’état avait besoin d’un maximum de fonds pour financer la guerre. Mon père, comme beaucoup d’autres, fut licencié. Après dix-neuf années de travail dans cette boîte, il perdit son emploi. Il était furieux, et à commencé à boire et à nous maltraiter. Notre mère se suicida trois mois plus tard, ne pouvant plus supporter cette situation, et deux mois plus tard, notre maison et tous nos biens furent saisis, notre argent venant à manquer. Nous avions déjà tout perdu, mais je ne pensais pas qu’ils iraient plus loin. Moi et mes deux frères étions Chuunins du village, et nous avions à nos actifs trois ans de loyaux services envers notre Tsushikage. Le pays avait besoin d’effectifs pour mener leurs batailles, et ils réquisitionnèrent mon père, mes frères et même mes sœurs qui ‘étaient pas ninja, pour aller se battre. Et moi, je fus mis à l’écart ! Ils me dirent que je n’étais pas assez expérimenté … Quelle excuse minable ! Toute ma famille périt, il ne restait plus que moi. J’ai bien entendu déserté le pays, et j’ai toujours tout fait pour leur rendre la tâche difficile. J’ai donné des informations sur le village à bon nombre de brigands pour qu’ils puissent mener des attaques terroristes sans subir la moindre perte … Mais ma vengeance n’est pas complète. J’ai apprit récemment que le village de Konoha, je ne sais pourquoi, était les responsable de ma mise à l’écart lors de cette guerre … Et je sais que vous vous attaquez à eux, alors je veux vous aider. Qu’en dites-vous ? »

Le chef ne réfléchit pas longtemps. Un sourire avait remplacé son expression de méfiance.

« - Eh bien, dans ces conditions-là, tu es accepté ! Bienvenue à bord, mon p’tit. Reviens me voir demain matin, je te donnerai ta première mission. Je t’expliquerai les détails à ce moment-là. Tu m’excuseras, mais j’ai besoin de sommeil … »

Ashigaru, après l’avoir remercié, sortit du bâtiment et rejoignit la tente que lui avait désignée le chef. Il était largement satisfait de son premier contact avec l’ennemi, et savourait à l’avance sa première matinée avec eux ..



Situation cinq :

Le lendemain, Ashigaru fut réveillé par un de ses nouveaux compagnons.

« - Hey toi ! T’es nouveau ? Grouille toi d’te l’ver, l’chef veux t’causer ! »

Le type avait un accent très vulgaire et parlait de façon un peu rurale. Qui plus est, il avait une horrible haleine de bière pas fraîche. Le nouveau avait une irrésistible envie de lui coller une mandale. Il se ravisa malgré tout, considérant que ce n'était pas la meilleure solution pour se faire accepter. Il se leva difficilement, les membres tout engourdis. S'étirant longuement dans un baillement intense, il se mit en quête de ses vêtement, qui étaient éparpillés un peu partout dans sa tente. Les cris de dehors lui parvenait à l'intérieur, lui provoquant une migraine épouvantable ...

« - Calme toi … Pas tuer, pas tuer ! »

Il sortit de la tente. Le soleil venait à peine de se lever, il était très tôt. Une brise glaciale s'engouffra dans sa veste. Tout en marchant en direction du chef, qui donnait ses instructions à tout bout de champs, il enfila ses brassards. D'un coup, il se sentit regorger de ressources, et était prêt pour affronter cette journée, qui contre toute attente verrait couler du sang. Lorsque le chef de la guilde le remarqua, un large sourire se dessina sur son visage.

« - Bien dormi ? T’inquiètes pas, tu t’habitueras bientôt à cette nouvelle vie ! Tiens, voilà les modalités de ta première mission. Tout est dans ce rouleau. Bonne chance petit ! »


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